Les participants à cette manifestation, qui s'est déroulée dans le calme et le respect des mesures sanitaires, ont brandi des affiches en soutien aux agriculteurs et à la ville de Figuig.
Dans un communiqué, la communauté des Marocains de Figuig résidant au Canada affirme suivre «avec intérêt les événements dangereux et douloureux que connait notre oasis de Figuig ces derniers jours, en particulier ce que vit la région d’El Arja». Elle a aussi appelé les organisations civiles et de défense des droits de l'Homme à soutenir les revendications des habitants de Figuig, en particulier les agriculteurs d’El Arja, pour préserver leurs droits historiques et légaux d'exploiter leurs terres.
La communauté des Marocains de Figuig résidant au Canada a aussi exhorté les autorités marocaines et algériennes à revoir «leurs procédures sur le terrain, en tenant compte des droits des citoyens de la ville sur leurs terres et leurs propriétés».
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Depuis le 18 mars 2021, les agriculteurs de la région d’El Arja ont été «arbitrairement interdits d’exercer leur travail dans leur domaine alors qu’ils ont passé des années à transformer ces terres arides en un paradis vert», souligne le communiqué.
«Cet évènement nous rappelle aujourd'hui ce qui s'est passé au milieu des années 70, lorsqu'une partie importante des terres agricoles a été prise, et aujourd'hui nous exprimons clairement notre préoccupation quand au sort et l'avenir des terres restantes de la ville de Figuig», ajoute-t-on.
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La communauté des Marocains de Figuig résidant au Canada a affirmé sa solidarité «absolue et inconditionnelle avec les habitants de Figuig, en particulier avec les agriculteurs d’El Arja, qui sont dans une situation critique et préoccupante», soulignant sa détermination à poursuivre son soutien aux protestations sur place.
Elle a appelé «les acteurs de la ville à unir leurs rangs pour la satisfaction des revendications légitimes», tout en se déclarant prête à soutenir les personnes touchées par les récentes mesures dans la région d’El Arja et les propriétaires des terres qui les ont précédés, dans leurs efforts pour recouvrer leurs droits, y compris le recours aux organismes de défense des droits de l'homme et aux organismes judiciaires nationaux et internationaux.