«Je suis confiant dans le fait que ce projet de loi apportera des mesures positives en matière d’amélioration du pouvoir d’achat des citoyens», a affirmé cet ancien ministre du RNI, dans un entretien avec Le360. Anis Birou a fait référence à une possible baisse des impôts, en particulier celui sur l'impôt sur le revenu (IR). Il s’agit d’une revendication que n’ont cessé de réclamer les syndicats pour compenser l’absence d’une augmentation des salariés.
En effet, le gouvernement travaille sur le projet d'un réaménagement du barème de l'IR dans l'objectif de réduire la pression fiscale sur les revenus moyens et les pensions de retraites, une mesure qui devrait accompagner le projet de loi de finances 2023.
Anis Birou a par ailleurs indiqué que la rentrée parlementaire, prévue le deuxième vendredi d’octobre (qui correspond au 14e jour du même mois) sera marquée par un discours que prononcera le roi Mohammed VI à l’occasion de l’ouverture de la session d’automne du Parlement. Des sources concordantes signalent que cette ouverture du Parlement, avec ses deux Chambres réunies, sera placée sous la présidence effective du Souverain.
Ainsi, les préparatifs conduits par Rachid Talbi Alami, président de la Chambre des représentants, et par Enaam Miyara, président de la Chambre des conseillers, vont bon train pour assurer les meilleures conditions du démarrage de cette deuxième année de la législature (2021-2026).
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Selon Anis Birou, le programme de la session parlementaire d’automne sera riche avec, notamment, des débats sur, outre le projet de loi des finances 2023, la Charte de l’investissement et le projet de réforme du système de la santé. La question de la sécheresse et de l’eau sera également une des priorités de l’Exécutif et du Parlement, a-t-il affirmé. Le Code pénal et le Code de la procédure pénale figurent, eux aussi, à l’agenda de cette session.
Evoquant, d’autre part, le bilan de la première année du gouvernement, le dirigeant du parti de la Colombe a estimé que «le gouvernement que dirige le RNI agit efficacement, sereinement, sans propagande et sans populisme». Il a qualifié de «structurantes et d’importantes les réformes entreprises sous les orientations du roi Mohammed VI». Il a cité les réformes de l’éducation nationale et de la santé, le projet de la couverture sociale, les investissements…
«Quand Aziz Akhannouch promet, il exécute», a conclu Anis Birou, un proche du patron du RNI.