Emigration: grâce aux hommes de Hammouchi, l’Espagne retire ses forces spéciales de Sebta et Melilla

Une équipe des Forces spéciales du Bureau central d'investigations judiciaires (BCIJ), relevant de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST).

Revue de presseAprès avoir sonné l’alerte à Sebta et Melilla, les services de sécurité espagnols ont pu compter sur l’intervention des services marocains dans le cadre de leur lutte contre l’immigration clandestine. Cette revue de presse est issue d’un article d’Assabah.

Le 12/09/2024 à 20h21

Dans son édition du vendredi 13 septembre, Assabah rapporte que les organes sécuritaires espagnols ont sonné il y a quelques jours la mobilisation générale, particulièrement auprès des éléments en poste à Sebta et Melilla. Des renforts ont également été appelés pour faire face à un rush éventuel des candidats à l’immigration clandestine. Cette mobilisation fait suite à la publication sur les réseaux sociaux de plusieurs messages d’individus annonçant des tentatives de franchissement en masse des barrières des deux villes dans les prochains jours.

Assabah rapporte que depuis quelques jours, cette forte mobilisation est perceptible aux abords des barrières de sécurité des deux villes. Des brigades sont en effet déployées pour empêcher quiconque de tenter de les franchir illégalement, soit en sautant par dessus, soit en tentant de rallier les deux villes à la nage.

Finalement, ajoute la même source, l’intervention rapide et, surtout efficace, des services de Abdellatif Hammouchi, patron du pôle DGSN-DGST, dans le cadre de la lutte du royaume contre l’immigration clandestine, a rapidement fait baisser la tension du côté des autorités espagnoles. Les éléments de la police marocaine ont en effet mené de vastes opérations qui ont permis d’interpeller au moins 60 personnes. Les services de la gendarmerie et de la marine royale ont parallèlement renforcé les contrôles dans les zones marocaines proches de Sebta et Melilla, comme par exemple à Nador.

Pour rappel, une source sécuritaire avait révélé cette semaine que la police de Tanger et Tétouan avait arrêté 60 personnes, y compris des mineurs, suspectées de créer et de partager de informations erronées sur les réseaux sociaux qui incitaient à immigrer clandestinement.

Par Fayza Senhaji
Le 12/09/2024 à 20h21