La Coordination des amis et des victimes de Gdeim Izik a commémoré le 15ème anniversaire des événements tragiques survenus dans ce camp, où, le 8 novembre 2010, onze membres des forces de l’ordre avaient été sauvagement assassinés par des groupes séparatistes.
Dans un communiqué rendu public à cette occasion, la Coordination des amis et des familles des victimes rappelle que cette commémoration intervient cette année dans un contexte particulier, marqué par une nouvelle avancée diplomatique majeure du Royaume: l’adoption, le 31 octobre 2025, de la résolution 2797 par le Conseil de sécurité des Nations unies, entérinant la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud et consacrant l’initiative marocaine d’autonomie comme seule solution réaliste, crédible et durable à ce différend régional.
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Placée sous le slogan «Il faut se souvenir des victimes et des familles du camp de Gdeim Izik», la commémoration se veut à la fois un devoir de mémoire et un plaidoyer pour la justice. La Coordination salue, dans son texte, les progrès réalisés à tous les niveaux sous la conduite éclairée du Roi, tout en appelant l’État à continuer de veiller à la préservation de «la dignité des victimes» et de leurs ayants droit, notamment à travers des mécanismes de réparation symbolique et de reconnaissance publique.
Par ailleurs, la Coordination exhorte les mécanismes onusiens compétents à se pencher sur les graves violations des droits de l’Homme commises à l’époque par les bandes séparatistes. «Nous revendiquons l’examen par l’ONU des diverses violations, notamment l’atteinte au droit à la vie, la mutilation des corps des victimes ainsi que les scènes dont nous avons été témoins lors des attaques armées menées par ces groupes», souligne le communiqué. Une démarche qui vise à inscrire le dossier de Gdeim Izik dans une logique de vérité, de justice et de responsabilisation, à la hauteur de la gravité des faits et de la mémoire des victimes.







