Diplomatie parlementaire: visite au Maroc du président du Sénat malgache

Honoré Rakotomanana, président du Sénat de Madagascar.

Honoré Rakotomanana, président du Sénat de Madagascar. . DR

Le président du Sénat de Madagascar Honoré Rakotomanana effectuera du 18 au 20 septembre une visite officielle au Maroc à l'invitation du président de la Chambre des conseillers, Hakim Benchamass.

Le 13/09/2017 à 12h50

La rencontre entre les deux responsables politiques a pour objectif de promouvoir la diplomatie parlementaire entre les deux pays ainsi qu'avec les pays africains. Honoré Rakotomanana aura ainsi une série d'entretiens à Rabat, notamment sur les moyens de développer la coopération entre le Maroc et Madagascar, a appris mardi le360 de source parlementaire.

La cause nationale et le partenariat avec l'Afrique seront ainsi en tête des sujets qui seront abordés par l'hôte du Maroc avec Benchamass, mais aussi le chef du gouvernement Saâd Eddine El Othmani et le ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita.

Grande figure de la politique dans son pays, Honoré Rakotomanana a été élu à l'unanimité le 9 février 2016 à la tête du Sénat de Madagascar.

Le Maroc entretient des liens exceptionnels avec Madagascar. Dans son dernier discours, le roi Mohammed VI a cité Madagascar et son peuple, en référence à l'exil forcé, vers la fin du protectorat, du roi Mohammed V. Le roi Mohammed VI avait également effectué en novembre 2016 une visite officielle dans ce pays.

Mardi 9 février, les 63 sénateurs fraîchement élus et nommés se sont réunis pour la première fois à Antananarivo. Ils ont élu le nouveau président du Sénat: Honoré Rakotomanana. Election logique puisqu’il était le seul candidat en lice. Présenté comme le candidat du parti au pouvoir, il a été élu à l’unanimité. Il semble donc faire consensus, y compris chez les sénateurs de l’opposition. A 82 ans, c'est en effet une figure de la politique malgache.

Avec 60 voix pour Honoré Rakotomanana, les sénateurs malgaches ont été unanimes dans leur choix.

Professeur de droit, il a été pendant un temps Procureur adjoint au Tribunal pénal international pour le Rwanda. Mais il avait été poussé à la démission en 1997 à cause de «sérieuses déficiences dans la gestion et les opérations». Des faits qui ne semblent pas déranger le HVM, le parti au pouvoir, qui l’a présenté comme l'homme ayant le plus d'expérience et de compétences.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 13/09/2017 à 12h50