La séparation du satellite a eu lieu comme prévu un peu plus de 55 minutes après le décollage du lanceur.
Arrivé le 5 octobre dernier en Guyane, le satellite MOHAMMED VI - B, d'une masse d'environ 1.108 kg au décollage, doit servir "notamment aux activités cartographiques et cadastrales, à l'aménagement du territoire, au suivi des activités agricoles, à la prévention et à la gestion des catastrophes naturelles, au suivi des évolutions environnementales et de la désertification ainsi qu'à la surveillance des frontières et du littoral", a indiqué Arianespace.
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Ce satellite a rejoint en orbite son prédécesseur le satellite MOHAMMED VI - A, lancé par Arianespace à bord de Vega, le 7 novembre 2017. "Mohammed VI-B sera complémentaire du satellite Mohammed VI-A déjà opérationnel", a noté un ingénieur ayant travaillé sur le projet.
Ci-après, les explications de Karim Tajouamti, chef de la délégation du Royaume du Maroc présente à ce lancement.
Le satellite a été réalisé par le consortium Thales Alenia Space et Airbus pour le royaume du Maroc. Il s'agit du neuvième lancement pour Arianespace depuis le début de l'année en Guyane et du treizième lancement du lanceur léger Vega depuis le début de son exploitation en 2012, a encore indiqué Arianespace. C'est aussi le 13ème succès d'une mission de Vega en autant de lancements à partir de Kourou.
Arianespace prévoit deux autres lancements au service de l'observation de la Terre en décembre en Guyane : GEO-KOMPSAT-2A pour le KARI (Agence spatiale coréenne) sur Ariane 5 puis CSO-1 pour la Direction générale de l'armement (DGA) et le CNES avec Soyouz.