Après la fin, jugée positive, d’un premier round de négociations, l’étape suivante du dialogue social, prévue en cette fin de semaine, reste tributaire du classement des priorités à aborder par le gouvernement, la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), et les principales centrales syndicales du pays que sont l’Union marocaine du travail (UMT), l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM) et la Confédération démocratique du travail (CDT).
Selon Al Akhbar de ce jeudi 4 avril, qui a interrogé des sources averties, «les syndicats sont en désaccord avec la délégation de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) au sujet des priorités» des discussions qui doivent être menées.
Ces mêmes interlocuteurs assurent que «les syndicats tablent sur une augmentation générale des salaires et une baisse de l’Impôt sur le revenu (IR), pour signer un accord avant le 1er mai, jour de la Fête du Travail».
Al Akhbar précise que la CGEM penche, de son côté, «en faveur de la validation du projet de loi sur le droit de grève et de la réforme du Code du travail, afin d’encourager les investissements étrangers et nationaux et d’attirer les capitaux d’autres pays, pour accompagner et contribuer aux chantiers de développement initiés au cours des six dernières années, pour un budget totalisant 600 milliards de dirhams».
Interrogé par le quotidien, Youness Allakouch, de l’UGTM, a expliqué que ce syndicat, dont il est l’un des membres du comité exécutif, demande au gouvernement «d’honorer ses engagements et de respecter les accords qui avaient conclu le dialogue social du 30 avril 2022».
Ce nouveau round de dialogue social avait été initié par une rencontre entre le Chef du gouvernement et une délégation de l’Union marocaine du travail (UMT), immédiatement suivie d’une autre rencontre avec les représentants de l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), puis d’une réunion avec ceux de la Confédération démocratique du travail (CDT).