Des scandales à répétition impliquent élus et responsables

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Revue de presseLes scandales impliquant des politiques ou des élus dans des affaires de corruption ou de mœurs sont devenus légion dans notre paysage politique, entachant la réputation de toute une profession. Cet article est une revue de presse tirée d’Al Akhbar.

Le 15/03/2024 à 21h05

Les scandales impliquant des partis politiques, des parlementaires, des présidents de commune ou des élus sont devenus coutumiers. Ces pratiques ignominieuses sont-elles devenues l’essence de la politique? C’est la question que se pose l’éditorialiste d’Al Akhbar du week-end (16 et 17mars).

Certains hommes politiques n’ont comme seul souci que de privilégier leurs intérêts financiers et personnels en bottant en touche tout pacte avec la population. C’est en tout cas l’impression des Marocains. Malheureusement, certains politiciens confirment qu’ils ne sont que des chasseurs d’opportunités qui considèrent la politique comme un tremplin pour réaliser leurs intérêts.

Pour être plus clair et plus simple, souligne l’éditorialiste, aucune initiative royale ou procédure constitutionnelle exceptionnelle n’a échappé à la malveillance des politiques. On se rappelle tous la façon dont certains opportunistes ont utilisé la liste électorale réservée aux femmes en désignant comme candidates leurs dulcinées, amies, filles ou épouses.

Tout le monde se rappelle aussi comment l’initiative royale qui consiste à soutenir les compétences partisanes via des études s’est transformée en vol qualifié d’argent public de la part de certains partis. A cela, il faut ajouter les centaines de scandales liés à la corruption, au trafic de drogue et aux affaires de moeurs.

L’action politique est guidée par l’intérêt personnel qui privilégie la situation de l’homme politique, ses avantages et ses caprices aux dépens de l’intérêt du citoyen et de la nation. Normal donc que les citoyens n’aient plus confiance dans la politique.

Ces déviations ont poussé le roi Mohammed VI à déclarer: «Si le roi du Maroc n’est pas convaincu par certaines pratiques politiques, s’il ne fait pas confiance à nombre de politiciens, que reste-t-il, donc, au peuple?». La vérité est que personne ne peut contester les déviances de la politique au regard de ses nobles objectifs. Il est temps que ces fossoyeurs se retirent ou que les institutions sécuritaires et judiciaires les poussent vers la sortie s’ils ont encore un brin de dignité.

Par Hassan Benadad
Le 15/03/2024 à 21h05