De retour de convalescence, Abdelouafi Laftit s'attaque au découpage électoral

Abdelouafi Laftit, entouré par El Othmani et Aujjar, lors d'un conseil des ministres.

Abdelouafi Laftit, entouré par El Othmani et Aujjar, lors d'un conseil des ministres. . DR

Revue de presseKiosque360. Pour pouvoir organiser les prochaines élections dans de bonnes conditions de transparence et d’intégrité, le ministère de l’Intérieur envisage de mettre au point la question du découpage électoral. Ainsi, de nouvelles annexes administratives verront le jour dans certaines provinces.

Le 10/06/2019 à 18h44

Le ministère de l’Intérieur est à pied d’œuvre pour assurer une meilleure organisation des prochaines échéances électorales dans de bonnes conditions de transparence, d’intégrité et d’égalité des chances entre tous les candidats. A ce propos, pas moins de trente décisions ont été prises par le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, qui vient de reprendre ses activités après une période de convalescence, fait savoir le quotidien Assabah dans son édition de ce mardi 11 juin. Les sources du quotidien affirment que les provinces de Sefrou, Sidi Kacem, Khouribga, Essaouira et Larache sont concernées par ce nouveau découpage électoral qui apportera des modifications sur certaines circonscriptions. Ainsi, des annexes administratives vont être créées pour accompagner cette reconfiguration territoriale et de nouveaux agents d’autorité seront affectés aux nouvelles structures administratives. C'est pourquoi, d’ailleurs, font remarquer les sources du quotidien, le mouvement des agents d’autorité à l’échelle nationale a été retardé, en attendant la concrétisation de ce projet de découpage électoral et la sortie de la nouvelle promotion des agents d’autorité de l’Institut royal de l’administration territoriale de Kénitra.

Ces décisions prises par le département de Laftit, ajoutent les sources du quotidien, ne constituent qu’une première série de mesures dans l’arsenal juridique et administratif devant régir les prochaines échéances électorales. Ces mesures, soulignent les mêmes sources, suscitent toujours des réactions critiques de la part de certains partis politiques, notamment du Parti de la justice et du développement (PJD), qui monte toujours au créneau pour faire savoir que ses appétits électoraux seraient visés par la reconfiguration administrative et territoriale opérée par le ministère de tutelle à la veille des élections, alors que le ministère de l’Intérieur n’agit que dans le cadre du renforcement du concept de la politique de proximité et de la mise en application de la régionalisation avancée. D’ailleurs, il a été déjà procédé à l’amendement du décret N° 2.15.402 déterminant, selon les provinces et les préfectures, l’architecture des cercles, des caïdats, des annexes administratives et des communes urbaines et rurales, ainsi que le nombre d’élus dans chaque conseil.

Par Mohamed Younsi
Le 10/06/2019 à 18h44