Cybersécurité: des mesures militaires pour protéger les sites stratégiques

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Revue de presseKiosque360. Une unité spéciale de sécurité informatique vient d’être mise en place. Sa mission: protéger contre d'éventuelles cyberattaques les aéroports, les centrales électriques, les barrages et autres sites sensibles.

Le 20/12/2017 à 21h56

L’unité conjointe formée par l’armée et les services chargés de la sécurité informatique est prête à entrer en action. Sa mission consiste à protéger des sites stratégiques contre d’éventuelles attaques informatiques, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son numéro du jeudi 21 décembre. Entre autres sites concernés et susceptibles de faire l’objet de cyberattaques, les aéroports, les centrales électriques, les barrages et les réseaux de distribution d’électricité.

La mise en place de cette unité, ajoute le journal, s'inscrit dans le cadre d’une grande stratégie militaire et sécuritaire déployée conjointement, depuis quelques années, par l’Administration de la défense nationale, le ministère de l’Intérieur et le chef du gouvernement, les autorités publiques ayant constaté que les institutions souffraient d'un degré non négligeable de vulnérabilité. 

Aussi, l’Etat a-t-il décidé de renforcer les capacités nationales en matière de sécurité des systèmes d'information des administrations, organismes publics et infrastructures d'importance vitale. La création du Comité stratégique de la sécurité des systèmes d'information (CSSSI) et la mise en place de la Direction générale de la sécurité des systèmes d'Information (DGSSI), en 2011, constituent les premières étapes de cette stratégie nationale. Notons que la DGSSI est directement rattachée à l’Administration de la défense nationale, ce qui étend, par la même occasion, le champ d’intervention de l’armée à la sécurité des systèmes d’information.

Dans le même sillage, les pouvoirs publics ont diligenté une enquête portant sur une cinquantaine d'organismes marocains, dont principalement des acteurs du gouvernement, du secteur bancaire, de l'informatique, de l'énergie, des télécommunications, de la communication audio-visuelle, de la poste... Cette enquête a permis de repérer les sites sensibles et stratégiques nécessitant une protection rapprochée.

Par Amyne Asmlal
Le 20/12/2017 à 21h56