Une source autorisée indique que les hackeurs algériens se sont servis du matériel iranien pour pirater plusieurs sites électroniques marocains, dont celui de la bibliothèque nationale (BNRM).
Le quotidien Assabah rapporte, dans son édition du vendredi 20 janvier, que l’Iran a dernièrement fourni à l’Algérie des outils et des équipements de piratage dans le cadre de la coopération militaire entre les deux pays. Des rapports des services de renseignements européens révèlent que la fourniture d’armes iraniennes à Alger englobe notamment les drones et l’armement technologique. Depuis quelque temps, l’Algérie a déclaré une guerre électronique au Maroc pour attaquer des sites et des institutions marocaines, pirater des données et publier des informations erronées.
La dernière attaque en date a eu pour cible la bibliothèque nationale dont le site est resté inaccessible pendant une semaine. Les cyberattaquants avaient laissé, en guise de signature, le drapeau algérien accompagné de la légende suivante: «Le site de la BNRM utilise un système d’exploitation obsolète qui le rend très vénérable».
Cette attaque a mobilisé la Direction générale de la sécurité des systèmes d'information (DGSSI), relevant de l’administration de la défense nationale, ainsi que la Commission nationale de contrôle de la protection des données à caractère personnel (CNDP) pour sécuriser la BNRM et procéder au changement de ses serveurs électroniques. Il faut rappeler que le site du ministère de l’Enseignement supérieur ainsi que celui de la Faculté des sciences de Dhar El Mahraz de Fès ont également été la cible d’une cyberattaque perpétrée par des hackeurs algériens qui se font appeler «armée de défense électronique algérienne».
Selon la même source, l’Algérie poursuivra sa cyberguerre contre le Maroc. L’entrée en scène de l’Iran est tout à fait normale car ce pays est devenu le principal allié de la junte militaire et de son enfant illégitime, le Polisario. Sans oublier que l’Algérie constitue aujourd’hui la porte d’entrée de l'Iran en Afrique. Le même intervenant précise que des «cyberattaques basées sur l’espionnage et la destruction via la propagande et les fake news ciblent le Maroc en s’attaquant à ses institutions et en tentant de ternir sa réputation dans le domaine des valeurs».
Et la même source de rappeler que la cyberguerre algérienne s'est intensifiée depuis la réception du matériel de piratage iranien. Laquelle guerre électronique se base sur la fabrication des informations, l’infiltration des système informatiques et le piratage des sites d’actualité et des institutions du royaume.
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