Conflit en Libye: arrivée à Rabat de deux hauts responsables libyens

Au terme de la signature des accords de Skhirat, accords de paix concernant la Libye, le 17 décembre 2015, entre les représentants du Congrès général national et ceux de la Chambre des représentants, à Skhirat. 

Au terme de la signature des accords de Skhirat, accords de paix concernant la Libye, le 17 décembre 2015, entre les représentants du Congrès général national et ceux de la Chambre des représentants, à Skhirat.  . DR

Agila Salah, président du Parlement libyen, instance plus connue sous le nom du "Parlement de Tobrouk", est arrivé ce dimanche à Rabat pour une visite axée sur le conflit libyen.

Le 27/07/2020 à 11h12

Un second haut responsable libyen, Khaled Mechiri, président du Haut conseil de l'Etat, est attendu pour sa part à Rabat ce dimanche soir pour une visite similaire dans la capitale marocaine, a appris Le360 de source sûre.

A son arrivée à l'aéroport de Rabat, Agila Salah a été accueilli par le président de la Chambre des représentants, Habib El Malki.

Les deux hommes doivent se rencontrer demain, lundi 27 juillet 2020, au siège de la Chambre des représentants pour des entretiens bilatéraux visant "à trouver une solution politique à la crise libyenne".

Le Maroc encourage l'instauration "d'un dialogue franc et fructueux entre les frères libyens afin d'assurer à la Libye la paix et la stabilité", dans un contexte régional maghrébin menacé par l'instabilité.

Khaled Mechiri, président du Haut conseil de l'Etat, devra rencontrer lui aussi Habib El Malki.

Les responsables libyens s'étaient rencontrés en 2018 à Rabat pour des entretiens avec des officiels marocains.

On n'exclut pas, en outre, dans les milieux politiques marocains, que les deux responsables libyens puissent rencontrer à l'occasion de leur séjour à Rabat, le 27 juillet, des membres du gouvernement.

Le Maroc a une vision "claire, précise et neutre" sur le conflit libyen et le Royaume s'attache à l'accord politique de paix de Skhirat (signé en 2015) en incitant les "frères libyens à trouver par eux-mêmes une solution politique à la crise, loin des armes et de toute ingérence étrangère".

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 27/07/2020 à 11h12