Le Rassemblement national des indépendants (RNI) compte rester à la tête du gouvernement jusqu’en 2031. Cela passe bien évidemment par une victoire, même à la majorité relative, aux prochaines législatives prévues à l’automne 2026, une date qu’il semble considérer comme si c’était déjà demain.
Dans son édition du vendredi 27 décembre, le quotidien Assabah rapporte que le parti d’Aziz Akhannouch a commencé à baliser la voie en annonçant l’ouverture des candidatures pour le poste de coordinateur régional du parti dans toutes les wilayas et provinces du royaume, en attendant de passer, dans une seconde étape, à la réorganisation des structures du parti à l’échelle nationale. Les candidats au poste de coordinateur régional verront leurs dossiers de candidature, qui doivent répondre aux conditions fixées par le règlement intérieur du parti, épluchés par la direction centrale du RNI qui en est le récipiendaire.
L’objectif du parti, à travers ce changement, est de se préparer dès maintenant aux futures échéances en mettant en place les moyens qui lui permettront non seulement de gagner le maximum de circonscriptions électorales en 2026, mais aussi de renforcer sa pole position sur l’échiquier politique national. Il revient donc aux futurs coordinateurs régionaux de dénicher les candidats les mieux placés pour remporter un siège parlementaire. En effet, le RNI s’est fixé comme objectif de remporter au moins 120 sièges en 2026. Ainsi, selon le contrat qui lie le parti et les coordinateurs, ces derniers s’engagent à gagner un siège électoral par circonscription électorale, et deux sièges dans chaque région en ce qui concerne les listes spéciales des femmes.
Les noms des candidats aux prochaines législatives seront connus dans les prochains jours. C’est le bureau politique du RNI qui les avalisera. Ce dernier a déjà choisi, selon Assabah, des coordinateurs provinciaux pour Rabat, Sidi Slimane, Kenitra, Séfrou, Fès-Sud. Ces circonscriptions sont considérées comme le talon d’Achille du parti sur le plan organisationnel.
Par ailleurs, et en vue de diversifier ses propositions électorales, le RNI a imposé à ses structures nationales parallèles l’organisation périodique de rencontres et de débats en vue de tenir ses militants constamment mobilisés.