L’Algérie se prépare à la guerre contre le Maroc. C’est en substance ce qu’a indiqué, plan à l’appui, le chef d’État-Major de l’armée algérienne (ANP), Saïd Chengriha, au président Tebboune et aux hauts gradés de l’armée lors de la réunion du haut conseil de sécurité, tenue le jeudi 1er juin.
Le site d’information Maghreb Intelligence, qui donne en «exclusivité» cette information, souligne que Chengriha a procédé à un déploiement massif et inédit des forces armées près des frontières avec le Royaume. Le patron de l’ANP justifie ce déploiement par un risque élevé d’une confrontation militaire avec le Maroc à partir du mois de septembre.
Un risque, poursuit-il, qui est dû «à la multiplication des opérations militaires marocaines menées contre le Polisario au-delà du mur des sables allant jusqu’à s’approcher dangereusement des frontières algériennes». Afin de renforcer sa thèse, le vrai patron de l’Algérie a placé la barre du risque très haut en affirmant que les drones marocains et les équipements aériens de haute technologie fournis par Israël violent régulièrement l’espace de son pays pour espionner l’armée algérienne. De ce fait, le scénario d’un affrontement direct entre les forces anti-aériennes algériennes et les drones marocains lui parait tout à fait inéluctable.
Le site Maghreb Intelligence souligne que Chengriha prévoit, en outre, une intensification des combats entre le Polisario et le Maroc qui pourraient pousser les FAR à cibler des objectifs tout au long des frontières algériennes provoquant ainsi une riposte de l’ANP.
Ce n’est pas d’un scénario dont il s’agit, mais bel et bien d’un plan d’action étudié et préétabli pour déclencher une guerre qui pourrait avoir lieu à partir du mois de septembre, prétendument provoquée par l’accélération des opérations militaires du Maroc contre le Polisario qui violent l’espace aérien algérien obligeant ainsi l’ANP à riposter.
Ce plan, qui a été approuvé par le président Abdelmadjid Tebboune et par le haut commandement algérien lors de ce conseil de guerre, a été précédé par une intensification des manœuvres militaires près des frontières avec le Maroc.