Quelques mois à peine après son élection à la vice-présidence de l’Internationale socialiste, Khaoula Lachguar vient de rentrer d’un périple qui l’a conduite, à la tête d’une délégation du bureau politique, dans plusieurs pays d’Amérique Latine. Profitant des vacances parlementaires, l’Union socialiste des forces populaires (USFP) s’active à mettre son réseau au service de la diplomatie parallèle, écrit le magazine La Vie éco dans son édition actuellement en kiosque.
La délégation de l’organe exécutif du parti de la Rose s’est donc déplacée pour cette tournée qui l’a conduite en République dominicaine, en Equateur et en Colombie. Remarquons que la plupart des pays de cette région sont gouvernés par des partis d’idéologie socialiste et sont donc plus réceptifs aux thèses du Polisario. Certains de ces pays entretiennent même des relations diplomatiques avec le groupe séparatiste.
C’est pour cela, poursuit l’hebdomadaire, que si, dans l’ensemble, les discussions entre les membres de la délégation USFPiste et les responsables de partis et de gouvernements de ces pays se sont arrêtées sur les relations politiques entre l’USFP et les partis, le point central aura été la question de l’intégrité territoriale du Maroc.
En effet, poursuit La Vie éco, les membres de la délégation, tout en soulignant l’importance du Plan d’autonomie, ont tenu à mettre en exergue les avancées diplomatiques engrangées au cours des dernières années. Lesquelles avancées ont d’ailleurs été matérialisées par l’ouverture de près d’une trentaine de consulats à Laâyoune et Dakhla.
Un autre parti qui bouge, mais cette fois à l’échelle interne, est le Rassemblement national des indépendants (RNI). Le parti du chef du gouvernement vient d’entamer, il y a moins de deux semaines, à Tanger, un roadshow qui va le conduire dans toutes les régions du Royaume. La direction du parti part ainsi à la rencontre de ses élus pour discuter de la gestion locale, des attentes et des difficultés qui empêchent la bonne conduite de son action au niveau des instances élues.
Ce périple va se solder par l’élaboration d’une sorte de Livre blanc, «La voie du développement». Ce document permettra au parti de mieux appréhender les contraintes et les spécificités de la gestion locale et régionale dans chacune des douze régions du Royaume.
Une semaine après le démarrage de ce cycle de rencontres locales, le RNI a réuni le 4 mars 2023 à Marrakech quelque 1.600 membres féminines dans le cadre du 2e Sommet des femmes du RNI. L’événement a été organisé sous le thème générique «La femme au cœur du défi du développement: acquis, défis, expériences partagées».
En passant en revue les différentes réformes réalisées par le Maroc dans le domaine des droits de la femme, le président du RNI, Aziz Akhannouch, s’est arrêté sur le prochain amendement de la Moudawana. Mû par la volonté d’impliquer les femmes de son parti dans une approche basée sur la concertation dans la réflexion sur cette réforme à venir, il les a appelées à présenter leurs propositions sous la forme d’un Livre blanc. Le document devra être remis au bureau politique du RNI pour sa validation d’ici juin prochain.
Quant au Parti authenticité et modernité (PAM), il planche sur la réorganisation de sa jeunesse. Une première réunion a été tentée par les responsables nationaux de cette organisation et un comité préparatoire a été mis en place pour préparer le prochain congrès des jeunes du parti.
Pour compléter le décor, certains partis sont occupés à parachever la préparation de leur congrès, d’autres se contentent d’évoluer sur les réseaux sociaux alors que d’autres encore n’ont toujours pas digéré les résultats des élections du 8 septembre.
