Le «grand ménage» entamé par le nouveau wali de Casablanca, Mohamed Mhidia, se poursuit dans la capitale économique. Et cette fois, ce sont des projets de développement et d’équipement prévus dans le cadre du budget annuel de la ville qui sont concernés. D’après Assabah, le wali souhaiterait que certaines remarques «importantes» soient prises en compte dans leurs cahiers des charges.
Dans son édition du vendredi 22 décembre, le journal explique que le wali, accompagné de directeurs et de responsables de la wilaya, a enchaîné ces derniers jours les réunions avec des chefs de service et responsables de commune. Dans certaines d’entre elles, ajoute la même source, une analyse minutieuse est opérée sur les documents administratifs, les plans et les cahiers des charges relatifs à des projets et des programmes en lien avec les infrastructures et les équipements de la métropole. Des «corrections» ont été apportées aux cahiers des charges de certains projets préparés par les services de la ville.
Selon les sources d’Assabah, Mohamed Mhidia s’est montré insatisfait sur bon nombre de projets programmés à Casablanca. Ces derniers concernent principalement les transports ainsi que les routes et artères de la ville qui figuraient dans le budget de l’exercice 2023. Il a dans ce cadre appelé à les suspendre jusqu’à ce que les remarques faites lors des réunions soient prises en compte.
Toujours d’après le journal, à l’exception des travaux au niveau de la grande ceinture dans l’arrondissement de Hay Mohammadi, les projets de sept autres artères programmés ont été suspendus parce qu’ils ne répondaient pas aux exigences techniques, financières ou de délai.
En attendant, Assabah rappelle que la commune a mobilisé un important budget pour poursuivre et achever les travaux de réaménagement du boulevard Zerktouni, une des plus importantes artères de la métropole et qui connait un trafic important. Il s’agit là d’un des projets les plus stratégiques pour la ville dans le secteur des infrastructures de transport, et pour lequel la ville avait consacré un prêt de près de 2 milliards de dirhams, obtenu en 2017 de la Banque mondiale. Les chantiers qui y sont prévus ne concernent pas seulement les trémies, mais également le réaménagement des artères adjacentes afin fluidifier la circulation.