Abdelilah Benkirane n'a pas raté l'occasion de s'attaquer à ses adversaires politiques, les qualifiant, sans les nommer, de "mal dangereux pour la Nation".
Fortilège des phrases prononcées lors de cette rencontre qui a eu lieu au siège du Parti de la justice et du développement (PJD).
- "Il faut s'attacher à nos valeurs. Ce qui a été dit ces derniers temps sur le film et le festival (ndlr: Much Loved et Mawazine) n'est pas nouveau. C'est une partie de la théorie selon laquelle il faut se débarrasser de notre patrimoine. Mais la vraie réponse des Marocains s'est faite à travers ce grand engouement pour les mosquées, les prières et les tarawih."
- "Les partisans de la logique de la mainmise et de l'influence en politique ne sont pas uniquement des adversaires électoraux. Ce sont un mal entier qui constitue un danger pour la Nation. Notre rôle est de dénoncer et de briser leur rêve, car leur but est de contrôler tous les domaines. Ils pensent que le fait de produire un film concernant, selon eux, la démocratie et les droits de l'Homme, reflète la réalité."
- "J'ai une relation avec le roi en tant que chef du gouvernement mais pas avec ses conseillers. Ma relation avec ces derniers se limite à la mission qu'ils assument et au devoir qui m'est confié de discuter avec l'un d'entre eux. J'assume des responsabilités liés à la préservation de la stabilité du pays, naturellement après celles de Sa Majesté le Roi. J'ai aussi des responsabilités pour consolider la démocratie. Il faut poursuivre cette expérience qui a permis au Maroc de garder la tête haute et le regard fier."