Dans son édition du mercredi 29 juin 2022, le quotidien Al Ahdath Al Maghribia revient sur le drame des migrants illégaux, qui a fait 23 morts et des dizaines de blessés, surtout parmi les forces de l’ordre, suite à l’assaut massif et sanglant donné par ces migrants, vendredi dernier, contre la barrière séparant Melilia et Nador.
Selon Al Ahdath Al Maghribia, le régime algérien a été confondu par ses médias aux ordres qui, à la lecture de leurs titres tendancieux, ont tout simplement prouvé l’implication manifeste des généraux algériens dans le drame des migrants à Melilia.
Criant faussement victoire contre le Maroc, ces médias accusent les forces de l’ordre marocaines d’avoir commis un «carnage», quand ils ne jubilent pas avec un très gros titre annonçant que le «Makhzen est désormais isolé sur les plans africain et international». Sans oublier ce titre selon lequel «des centaines de migrants venus du Maroc (une précision nécessaire ?) à l’assaut de Melilia» ! Dans ses hallucinations, la presse algériennes, qui prétend que «90% des Espagnols n’ont pas confiance au Maroc», va jusqu’à exiger dans la foulée «l’imposition draconienne de visas pour les Marocains voulant se rendre à Sebta et Melilia». De quoi je me mêle ?
Il est clair que ces titres, et tant d’autres de la même veine haineuse et complexée, n’ont fait que donner la preuve de la connivence entre le régime des généraux et les mafias de l’immigration clandestine auxquelles l’Algérie a facilité la traversée de son territoire vers le Maroc. N’en déplaise, écrit Al Ahdath, à Amar Belani, qualifié de «spécialiste des sorties haineuses contre le Marc». Ce dernier vient en effet de se fendre d’une nouvelle fumisterie pour affirmer, dans un communiqué-article, que les migrants subsahariens sont tous entrés au Maroc de façon légale, tentant ainsi de cacher la responsabilité directe de ses maîtres galonnés.
Belani s’est également confondu lui-même en accusant le Maroc de vouloir jouer le rôle de gendarme pour l’Europe, lui reprochant indirectement de vouloir concurrencer l’Algérie dans ce rôle, où on a vu récemment la marine algérienne tirer avec des munitions réelles et tuer des harragas algériens. Et dire que Belani demande aux organisations internationales des droits de l’Homme de mener une «enquête indépendante au Maroc» ! Le monde à l’envers.
En attendant, ajoute Al Ahdath dans un autre article de sa livraison du mercredi, la Cour d’appel de Nador se penche actuellement sur le dossier concernant 65 migrants illégaux dont la majorité sont des Soudanais venus du Darfour via l’Algérie, impliqués dans le violent assaut de vendredi dernier contre la barrière séparant Melilia et Nador en vue d’entrer de force dans le préside.
37 parmi ces assaillants, tous en état d’arrestation, sont poursuivis, selon leur avocat, Khalid Amaâz, pour «entrée illégale en territoire marocain, violence contre agents de la force publique, attroupement armé, désobéissance». Les 28 autres migrants sont poursuivis pour les mêmes chefs d’accusation, aggravés par leur «appartenance à une mafia organisant et facilitant l’immigration illégale vers l’étranger». L’avocat a aussi précisé qu’à part un Yéménite, quelques Tchadiens et Maliens, l’écrasante majorité des migrants illégaux poursuivis viennent du Soudan.
De son côté, le quotidien Assabah daté du 29 juin, annonce que la Direction générale de la Sûreté nationale ainsi que la Direction générale de surveillance du territoire ont pris d’importantes mesures préventives en vue d’empêcher toute réédition à Sebta du scénario de Melilia. Les forces de l’ordre veillent ainsi au grain à cause de la présence dans les forêts alentours de centaines de migrants subsahariens, qui attendent l’occasion de passer de l’autre côté.