Arrondissement Ben M'sik: payé à ne rien à faire et se permet, en plus, de rouler pour le Polisario

Le dénommé Mohamed Moutaoakil, fonctionnaire de l'Etat marocain qui roule pour le front Polisario!

Le dénommé Mohamed Moutaoakil, fonctionnaire de l'Etat marocain qui roule pour le front Polisario! . dr

Le dénommé Mohamed Moutaoakil, fonctionnaire à l'arrondissement Ben M'Sik, à Casablanca, fait à nouveau parler de lui à travers ses absences répétitives mais surtout son activisme en faveur des détenus de Gdim Izik et du front du Polisario. Traître à la Nation et payé aux frais du contribuable!

Le 07/01/2017 à 16h52

Rappelez-vous: le 8 août 2016, le360 révélait qu'un fonctionnaire de l'arrondissement de Ben M'Sik, à Casablanca, participait à "l'université des cadres du Polisario", organisée chaque été à Boumerdes en Algérie et encadrée par des officiers du Département du renseignement et de la sécurité (DRS) à des fins délibérément hostiles à l'intégrité territoriale du Maroc.

L'intéressé, qui s'est déplacé à Boumerdes à la tête d'un important contingent "de séparatistes de l'intérieur", -une quarantaine-, a même été reçu par le criminel de guerre Brahim Ghali, devenu chef du Polisario, et président de la "RASD", et l'ancien "ministre sahraoui de la Défense", Mohamed Lamine Bouhali, dont le pedigree est garni de crimes tout aussi graves les uns que les autres (génocide, détentions arbitraires, disparitions forcées, viols en série, etc).

Une telle provocation émanant qui plus est d'un fonctionnaire marocain, payé 16.000 dirhams, et bénéficiant, à l'opposé de ses collègues à l'arrondissement Ben M'Sik, d'un logement et d'une voiture de service, entre autres gracieusetés, aurait nécessité, sinon une poursuite pour trahison à la Nation ou une radiation, du moins une sévère mise en garde. «Il n’y a pas de juste milieu entre le patriotisme et la trahison», avait en effet affirmé le roi Mohammed VI, dans son discours de la Marche verte, le 6 novembre 2014.

Or voilà, aucune mesure n'a jusqu'ici été prise à l'encontre de l'intéressé. Mohamed Moutaoakil, puisque c'est de lui qu'il s'agit, continue d'être payé à ne rien à faire, -ses collèguent pointant un "fonctionnaire fantôme!-, préserve tous ses privilèges et, -pis que pire-, poursuit sa "militance" au profit du front séparatiste du Polisario.

Dernière provocation an date, et elle n'est pas des moindres: l'activiste pro-Polisario met à profit ses absences répétitives à l'arrondissement Ben M'Sik pour servir la soupe aux 24 détenus de Gdim Izik, rejugés depuis le 26 décembre 2016 devant un tribunal civil à Salé, après avoir été jugés en 2013 par le tribunal militaire de Rabat, pour leur implication avérée dans les tristement célèbres événements de Gdim Izik, qui se sont soldés par un carnage parmi les forces de l'ordre (11 éléments tués sauvagement par ces criminels à la solde de Brahim Ghali!).

Ce Mohamed Moutaoakil n'a même pas eu une pensée pour le deuil des familles des victimes tragiques de cette tuerie, ni pour la veuve, ni pour l'orphelin, encore moins pour leurs parents, proches et amis!

Mais passons, car il y a aussi ce coup de poignard que ces séparatistes ne peuvent se permettre de planter impunément dans le dos de la Nation. Le cas de Moutaoakil, ancien SG de l'arrondissement à Smara, ne s'inscrit-il pas dans ce registre gravissime de la "trahison à la Nation"? Peut-on tolérer que, au nom du principe de "la liberté d'expression", des nervis hallucinés puissent encore agir au service des ennemis extérieurs du Maroc, se déplacer à Alger, Boumerdes et à Tindouf, muni d'un passeport marocain, sans être inquiétés le moins du monde à leur retour dans le pays où ils ont vu le jour, où ils ont été élevés, éduqués et formés? 

Une clarification s'impose. "Ou on est patriote ou on est traître", avait en effet affirmé le souverain, dans son discours du 6 Novembre 2014. Qu'attendent alors les autorités de tutelle pour agir?

Par Ziad Alami
Le 07/01/2017 à 16h52