Dans un entretien avec Le360, la nouvelle secrétaire générale de l’Organisation socialiste des femmes ittihadies -qui avait fait les beaux jours de l’USFP par le passé- a indiqué que ses priorités iront à la réforme du Code de la famille, du Code pénal et de la promotion des droits de la femme dans le domaine de l’employabilité et de l’équité.
Au début de cette entrevue, Hanane Rihab a indiqué avoir eu Manel Tekal, membre du bureau politique de l’USFP, comme unique concurrente à la course à la présidence de l’organisation des femmes ittihadies, celle-ci ayant été largement battue avec un score de 41 voix contre 267 pour Hanane Rihab qui succède ainsi à Khadouj Slassi dont la mission s’est achevée au terme de deux mandats.
«Mon document politique pour les prochaines années repose sur la refonte profonde du Code de la famille en garantissant des droits consolidés à la femme», a déclaré la nouvelle secrétaire générale des femmes ittihadies.
Sans revendiquer le plein droit des femmes à l’avortement légal, la militante socialiste a plaidé pour les interruptions volontaires de grossesse (IVG) sous certaines conditions telles que le choix de la femme lorsque sa situation sociale l’exige.
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«Nous ne voulons pas que le cas de la petite Meryem qui est morte après un avortement clandestin se répète», a insisté la nouvelle cheffe des femmes de l’USFP.
Avec l’élection de Hanane Rihab, le premier secrétaire général du parti de la Rose, Driss Lachgar, voit son positionnement consolidé. L’organisation de la chabiba ittihadie (jeunesse) est, quant à elle, dirigée par Abdellah Saibari, membre du bureau politique de l’USFP.