Anniversaire de la disparition de Feu Mohammed V: un moment empreint de patriotisme et de reconnaissance

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Le héros de la libération nationale a rendu l'âme le 10e jour de ramadan de l'année 1380 de l'hégire (26 février 1961), quelques années seulement après le recouvrement de l'indépendance à la faveur d'une lutte acharnée et d'un combat de longue haleine pour la liberté et la souveraineté.

Le 25/05/2018 à 17h09

Le peuple marocain commémore, ce samedi, le 59e anniversaire de la disparition de Feu Mohammed V, un moment empreint de patriotisme et de reconnaissance pour rendre un énième hommage à l'engagement sans faille et aux sacrifices innombrables que le regretté souverain a consentis pour concrétiser un rêve noble: affranchir le Royaume du joug du colonialisme et initier le processus d’édification d’un Maroc nouveau et moderne.

Le héros de la libération nationale a rendu l'âme le 10e jour de ramadan de l'année 1380 de l'hégire (26 février 1961), quelques années seulement après le recouvrement de l'indépendance à la faveur d'une lutte acharnée et d'un combat de longue haleine pour la liberté et la souveraineté.

Armé des vertus du sacrifice et de la bravoure, le roi Mohammed V avait défendu bec et ongles les fondements sacrosaints de la cause nationale et les aspirations du peuple marocain, toutes catégories confondues, à une ère où règnent liberté et émancipation. Cette lutte n’a pas été sans peine, puisque le regretté souverain a dû braver de multiples difficultés y compris l'exil auquel il a été forcé en compagnie de la Famille royale par les forces de l’occupation.

Pour les Marocains, la commémoration de cet anniversaire traduit leur attachement sans équivoque à la mémoire d'un roi audacieux et brave qui s’est engagé à défendre la souveraineté du Maroc sans céder aux sirènes du chantage et du marchandage auxquels s'étaient donnés les autorités du protectorat.

La disparition de Feu Mohammed V, porte-étendard du mouvement de libération nationale et symbole du combat des peuples pour l'indépendance, la dignité et le progrès, était une perte cruelle pour la Nation ainsi que pour tous les mouvements de résistance et de libération, d'autant plus que le regretté souverain tenait, tout au long de son combat contre le colonialisme, à mener son action en concertation permanente avec le mouvement national.

Conscient que le recouvrement de la souveraineté était tributaire d'une action collective, basée sur l'attachement à la foi et l'effort de sensibilisation et de mobilisation du peuple marocain, le père de la Nation était animé d'un souci constant de resserrer les rangs de toutes les composantes de la Résistance.

Les multiples actions visant à contrecarrer les complots des autorités coloniales ont été enclenchées par la Résistance et le Mouvement national sous l'impulsion de Feu Mohammed V. Elles ont été couronnées par la présentation, en 1944, du Manifeste de l'Indépendance qui réclamait la restauration de tous les droits dont le colonialisme avait dépossédé le Maroc.

Non seulement le regretté souverain avait appuyé les revendications du Mouvement national, mais il avait refusé de se soumettre aux pressions et aux manœuvres coloniales. Et avant que les événements ne prennent la tournure de chantage et de menace contre la Famille royale, le souverain a prononcé le célèbre discours de Tanger. Déjà en 1947, dans ce discours historique, Feu Mohammed V lançait publiquement, solennellement et internationalement les revendications du Maroc.

Un autre événement majeur dont le peuple marocain se remémore encore, chaque 10e jour de ramadan, le coup de force du 20 août 1953 qui l'affligea, mais mobilisa sa volonté de réaliser son indépendance et le retour de son souverain légitime, chose qui s'est réalisée effectivement puisque Feu Mohammed V et la Famille royale retournèrent le 16 novembre 1955 au Maroc et l'indépendance fut proclamée.

Grâce à ce combat héroïque mené en communion avec le mouvement national, le regretté souverain a donné un retentissement international à la cause nationale, ce qui lui a permis de mettre fin au joug colonial pour se consacrer, ensuite, à l’œuvre d'édification nationale et de construction du Maroc moderne.

S'inscrivant dans la lignée du père de la nation, Feu Hassan II, compagnon de lutte du héros de l'indépendance, a poursuivi l’œuvre de consolidation des acquis, en s'engageant dans un programme d'envergure pour le développement économique et social du pays.

Digne successeur de Feu Hassan II, le roi Mohammed VI s'est engagé avec résolution et abnégation, dans le processus de concrétisation et de consolidation de ce grand projet national, faisant ainsi entrer le Maroc dans une nouvelle ère, celle de la modernité et du développement.

Le 25/05/2018 à 17h09