Au moment où le Maroc déploie des efforts considérables pour lutter contre l’émigration illégale, certaines voix inaudibles en Espagne cherchent à perturber les relations entre les deux voisins. Mais le gouvernement espagnol a préféré rappeler l’excellente coopération existante entre les deux pays dans ce domaine, rapporte Al Ahdath Al Maghribia du vendredi 20 septembre.
Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a mis en exergue, le 18 septembre, l’importance d’une coopération fructueuse entre le Maroc et l’Espagne dans la lutte contre l’émigration illégale. Le responsable espagnol a loué les efforts déployés, ces derniers temps, par les services de sécurité marocains pour empêcher des milliers de migrants d’atteindre les côtes espagnoles.
Intervenant devant le Congrès des députés, il a balayé d’un revers de main les tentatives de certains d’envenimer les relations avec son voisin: «Contrairement aux mesures réclamées par le parti Vox pour lutter contre l’émigration irrégulière, la coopération avec le Maroc, et avec les pays voisins comme la Mauritanie et le Sénégal, donne des résultats probants dans ce domaine. Si on adoptait les propositions émises par ce parti, nous entrerions dans un cycle de désordre sans fin, nos frontières seraient beaucoup moins sûres et nous serions confrontés à des conflits avec nos principaux voisins».
S’adressant directement aux membres du parti d’extrême droite Vox, le ministre leur a lancé: «Vous n’avez pas d’autre choix que de reconnaitre le travail colossal effectué par les services de sécurité marocains pour empêcher l’entrée de milliers de migrants de manière irrégulière en Espagne».
Al Ahdath Al Maghribia rappelle qu’à la fin du mois d’août, le parti Vox avait tenté d’imputer au Maroc la responsabilité de l’afflux de milliers de migrants, notamment vers les côtes du préside occupé de Sebta. Le gouvernement espagnol a rejeté ces allégations en réaffirmant que la coordination entre les deux pays avait atteint un excellent niveau, notamment après la reconnaissance par l’Espagne de la marocanité du Sahara et son soutien au plan marocain d’autonomie.