La patience des autorités marocaine a été mise à rude épreuve hier jeudi 15 juin, date coïncidant avec le début de "l'tikaaf" observé durant les dix derniers jours du mois de ramadan. Les disciples du mouvement Al Adl Wal Ihssane ont été en effet nombreux à se rendre dans les mosquées qu'ils comptaient occuper durant cette période du mois sacré pour accomplir leur rituel. Ils ont été empêchés d'y rester par les autorités, selon un communiqué du mouvement de Mohammed Abbadi, publié vendredi sur son site officiel.
Al Adl Wal Ihssane sait pertinemment que, ramadan ou pas, il n'est pas autorisé à squatter les mosquées. Il sait aussi qu'il ne peut défier le mot d'ordre d'interdiction qui concerne aussi d'autres associations oeuvrant dans le même domaine. Sa tentative prend ainsi l'aspect d'une récidive voire d'une provocation.
Pour précision, l'interdiction concerne notamment la région de l'Oriental, fief natal du chef d'Al Adl Wal Ihssan, Mohammed Abbadi. Il s'agit tout particulièrement des villes d'Oujda, Taourirt, Berkane et Zaïo.