Lors de la réunion de son bureau exécutif tenue le 27 juillet dernier, le Front national pour la sauvegarde de la Samir appelle à la reprise urgente de la production avant qu’il ne soit trop tard et ce, à travers le transfert des actifs à l’Etat par conversion de la dette ou la cession par souscription publique de tous les Marocains, qu’ils soient résidents au Maroc ou à l’étranger, relaie le quotidien Al Ahdath Al Maghribia, ce mardi 1er août.
En plus de ces mesures, le Front national pour la sauvegarde de la Samir appelle à l’adoption de toutes les autres solutions possibles, afin d’éviter d’atteindre un stade très avancé de disparition et de destruction des biens matériels et du capital humain. Dans ce sens, le Front met en garde contre la situation critique dans laquelle se trouve la société, après huit années d’arrêt d’activité, en raison de la mauvaise gestion gouvernementale du dossier.
«Après le refus de l’actuel et précédent gouvernement de débattre de la proposition de loi visant le transfert de la Samir pour le compte de l’Etat, ni d’envisager l’adoption de l’une des cinq solutions de sortie de crise proposée par le Front dans son rapport», l’association annonce avoir étudié la possibilité de recourir à l’ouverture d’une souscription publique via le marché boursier pour les personnes physiques et morales à l’intérieur et à l’extérieur du Maroc.
Cette souscription publique permettrait aux souscripteurs d’acquérir les actifs de la société Samir libérés de toutes dettes et de toutes hypothèques. L’association annonce ainsi avoir saisi, depuis deux mois, le ministère de l’Economie et des finances, le Wali de Bank Al-Maghrib, la présidence de l’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC), ainsi que la présidence des grandes banques nationales.
Ces institutions ont été approchées par l’association pour solliciter leur participation active et leur aide pour contribuer à la réussite de cette grande initiative de dimension nationale qui vise prioritairement à sauvegarder les intérêts du Maroc liés aux industries du raffinage pétrolier et à la sécurité énergétique du pays.
Pour l’heure, aucune réponse n’a été fournie par ces institutions, à en croire les leaders de cette association.