«Un jour (de 2023, NDLR), vers 17H00, j’ai reçu un appel téléphonique de Sa Majesté le Roi, durant lequel il m’a annoncé sa décision de décréter le jour de l’An amazigh comme jour férié officiel», a confié Aziz Akhannouch, décrivant la joie qu’il dit avoir ressenti à cet instant: «C’était l’un des grands jours de ma vie!». Il avait alors demandé au Souverain à quel moment la décision royale devrait être appliquée. «Tout de suite», avait simplement répondu le roi Mohammed VI.
«C’est le Roi qui a décidé d’officialiser la langue amazighe, et c’est le Roi qui a décrété le jour de l’An amazigh jour de fête nationale, férié et payé», a enchaîné le président du Rassemblement national des indépendants (RNI), dans un hommage appuyé au Roi pour ses décisions visant à promouvoir la langue et la culture amazighes. Pour le Chef du gouvernement, l’Histoire retiendra ce jour de l’An 2974 (coïncidant cette année avec 14 janvier), date à laquelle le Maroc aura célébré pour la première fois Yennayer comme jour de fête nationale.
En prélude à cette célébration, le RNI a organisé ce samedi 13 janvier, à Agadir, capitale du Souss, une soirée artistique en marge des 10èmes assises régionales du parti. «Grâce aux orientations du Souverain, la célébration, pour la première fois, du jour de l’An amazigh comme une fête nationale est un grand jour pour tous les Amazighs», a commenté Zaïna Id Hali, députée RNI d’Agadir.