L'Algérie a été rétrogradée au niveau 3, au plus bas de ce classement. Ce niveau signifie que les pays incriminés ne déploient pas d’efforts pour lutter contre la traite des personnes et ne sont même pas dotés de normes minimales ni de règlement visant à éradiquer cette forme d'esclavage moderne.
"Le gouvernement algérien n'a pas pleinement satisfait aux normes minimales pour l'élimination de la traite et n'a pas fourni d'efforts importants pour le faire. L'Algérie a donc été rétrogradée au niveau 3", a fustigé le département d’Etat à l’occasion de la présentation du rapport, hier, jeudi 25 juin 2020, par le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, et la conseillère principale du président américain, Ivanka Trump.
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L'Algérie a "poursuivi et condamné moins de trafiquants et identifié moins de victimes", déplore Washington, notant que "le gouvernement ne dispose pas de procédures ni de mécanismes pour rechercher, identifier ou orienter de manière proactive les victimes potentielles vers les services de protection". De même, le gouvernement algérien "n'a pas fourni de services de protection adaptés aux besoins des victimes".
Les autorités algériennes ont "continué de punir certaines victimes pour des actes illégaux que les trafiquants les ont obligées à commettre", déplore la diplomatie américaine.