Média italien: "les pratiques esclavagistes, monnaie courante dans les camps de Tindouf"

Le camp de Tindouf.

Le camp de Tindouf. . DR

Les pratiques esclavagistes dans les camps de Tindouf, en Algérie, signalées depuis des années par des ONG de défense des droits de l'homme, reviennent au devant de la scène avec un nouveau cas de vente d'une jeune fille, révèle le site d'information italien "agcnews.eu".

Le 11/01/2020 à 09h13

"Agcnews.eu" indique que faisant face à ce sort cruel, une jeune sahraouie âgée à peine de 18 ans, a miraculeusement réussi, lors des fêtes de Noël, à s'échapper des griffes de ses bourreaux pour rejoindre Barcelone, via l'aéroport d'Alger, avec de faux documents.

Le média italien rappelle que ce n'est pas la première fois que de jeunes filles sont "vendues" par leurs parents devant "choisir entre épouser un aîné ou mourir".

Pour le site italien, cette situation est une nouvelle illustration avérée des pratiques esclavagistes et de l'oppression exercée par le polisario à l'encontre des femmes. Il s'agit, selon le site italien, d'une triste réalité dans les camps de Tindouf, "ces lieux reculés qui échappant à tout contrôle". 

Les cas de filles enlevées dans les camps de Tindouf et qui sont contraintes au mariage forcé sont nombreux, note agcnews.eu, rappelant celui de Hija Maloma, 21 ans, qui avait été kidnappée en 2016 par le polisario, alors qu'elle voulait rendre visite à ses parents biologiques.

Le site italien rappelle aussi les cas de Darya Embark et Mahjouba Mohammed qui ont connu le même sort. Il relève que les associations des familles espagnoles ayant adopté des filles qui ont échappé à l'esclavage dans les camps de Tindouf continuent de dénoncer cette pratique moyenâgeuse et réclament que ses auteurs soient jugés.

Le 11/01/2020 à 09h13