Y a t-il un lien entre l’annonce du déficit record de 89,2 milliards de dirhams enregistré par l’Arabie saoudite en 2015 et l’annonce de la cession d’une partie du capital de Saudi Aramco en bourse ? Le timing choisi par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane pour annoncer dans les colonnes du The Economist cette importante opération laisse certains y entrevoir de possibles liens.
L’opération pourrait se concrétiser vers la fin de l’année en cours ou le début de l’année prochaine. Elle permettra d’ouvrir le capital de ce géant mondial du pétrole à des investisseurs étrangers.
Certains analystes valorisent la première compagnie mondial du secteur du pétrole à plus de 1000 milliards de dollars, soit de loin devant Apple qui trône sur cette position actuellement avec une capitalisation de 561 milliards de dollars. Chez les pétrolier, c’est l’américain qui domine avec une capitalisation de 322 milliards de dollars.
Aramco –Arabian american oil compagny- gère la quasi totalité des ressources en hydrocarbure de l’Arabe saoudite. Propriétaire de l’Etat saoudien, premier exportateur mondial de pétrole, avec des réserves estimées à 265 milliards de barils, la compagnie produit plus de 10 milliards de barils par jours, soit trois fois la production de la plus grande compagnie pétrolière cotée en Bourse, l’américain Exxon Mobil.