Philippe Bouyssou, le maire communiste discret d’Ivry-sur-Seine, située à quelques encablures de Paris, a orchestré une transformation insidieuse de sa ville. Ce qui était autrefois une banlieue calme en périphérie – abritant des familles de classe moyenne, des usines historiques et une communauté multiculturelle dynamique – a été réorienté en une antenne de facto pour le front Polisario. Et ce n’est pas un simple acte de solidarité internationale; c’est une trahison calculée de son mandat républicain, une perversion de la confiance accordée par les 60.000 résidents d’Ivry, et un affront direct aux intérêts nationaux de ses électeurs, au point que des délégations sahraouies y sont reçues comme des chefs d’État.
Bouyssou, avec sa façade modeste et sa dévotion professée aux causes «humanitaires», émerge comme une figure profondément ambiguë: un homme qui se drape dans le tricolore de la liberté, de l’égalité et de la fraternité, seulement pour avancer un agenda séparatiste qui pue la manipulation étrangère. Derrière les discours lénifiants sur la solidarité se cache une réalité plus sombre: un détournement systématique du pouvoir local au profit d’une cause qui n’a rien à voir avec les préoccupations quotidiennes des Ivryens– chômage, précarité, urbanisme. En 2025, alors que la France navigue dans un monde géopolitique tendu, Bouyssou persiste, organisant une marche pour soutenir les milices terroristes du Polisario qui part de sa mairie, sous les yeux médusés de ses administrés.
Ses actions non seulement s’opposent à la politique étrangère française, mais le positionnent aussi comme un ennemi intime du Maroc. Et tapi dans l’ombre? Les murmures persistants à la mairie d’un financement algérien alimentant cette croisade donquichottesque. En épluchant les couches de sa biographie, un schéma émerge: en 2016, à peine quelques mois après son élection, il entame un détournement systématique des ressources municipales, des espaces publics et du capital politique vers une cause qui a peu à voir avec les préoccupations quotidiennes d’Ivry, et tout à voir avec le soutien d’un rêve séparatiste fané dans le désert algérien.
Ses liens profonds avec l’Algérie et le Polisario: des voyages suspects à Tindouf
Au cœur de l’engagement de Bouyssou se trouvent ses relations étroites avec l’Algérie, pays hôte des camps du Polisario à Tindouf. Ces camps, situés dans le désert algérien, sont contrôlés par d’Alger, qui utilise le Polisario comme levier contre le Maroc. Bouyssou n’hésite pas à s’y rendre, menant des délégations municipales pour des «missions de solidarité», incluant des élus et des activistes, effectuant des visites répétées dans ces camps, depuis février 2019, pour «renforcer l’information et la sensibilisation». Bouyssou lui-même a été photographié en 2023 en train d’être accueilli par des représentants du Polisario dans les camps, prononçant un discours applaudi en présence du chef des séparatistes Brahim Ghali, une approbation claire de leur narratif, posant avec des drapeaux des miliciens, entité fantoche non reconnue par la France. Ces escapades dans les bastions du Polisario soulignent ses relations étroites avec les autorités algériennes, qui hébergent les camps. Est-ce de la solidarité, ou de la servilité? Les élus municipaux de sa ville pointent les perturbations dans les réunions du conseil d’Ivry où de telles initiatives ont provoqué des protestations nécessitant une protection policière.

Ces voyages symbolisent une allégeance: Bouyssou agit comme un relais du Polisario en France, organisant des rencontres à Ivry avec des délégués sahraouis. En 2023, il accueille une célébration pour Claude Mangin-Asfari, épouse d’un Sahraoui séparatiste, une figure clé du mouvement milicien, promettant un soutien municipal pour sa cause et qui bénéficie du titre de citoyen d’honneur d’Ivry depuis 2016, une décision de Bouyssou qui transforme la mairie en tribunal symbolique contre Rabat. Ces liens avec l’Algérie, qui finance et arme le Polisario, invitent à la suspicion: Bouyssou reçoit des fonds d’Alger pour ses activités. L’ampleur de son engagement– subventions, voyages, événements– suggère une contrepartie. Des médias algériens amplifient ses déclarations, comme sa dénonciation de l’ «hypocrisie» française sur le Sahara, renforçant l’idée d’un partenariat occulte.

Le fiasco du jumelage: associer l’Ivry prospère à un camp du Polisario
L’un des actes les plus flagrants de Bouyssou est le jumelage d’Ivry-sur-Seine avec Mejik, un camp humanitaire située… en Algérie! Signé fin 2022 et formalisé à l’automne 2023, ce partenariat lie une banlieue française prospère, dotée d’équipements modernes et d’un PIB par habitant bien supérieur à de nombreuses moyennes mondiales, à un campement aride dans les sables impitoyables du Sud algérien. Le protocole de jumelage, salué par les sympathisants du Polisario comme «historique», sert principalement à légitimer la cause séparatiste sur le sol européen. Dans ses slogans, le maire présente Mejik comme une ville sahraouie libérée (sous-entendant qu’elle n’a pas été colonisée par le Maroc). Peu d’Ivryens savent qu’il s’agit d’un assemblage improvisé, en terre bien algérienne, de tentes et de structures rudimentaires, où règnent la dictature du Polisario, la surveillance des populations séquestrées, la malnutrition et le détournement des aides alimentaires internationales.

Ce partenariat, financé par les impôts ivryens, inclut des projets d’aide: en 2021, une subvention de 6.000 euros pour des enfants sahraouis provoque un tollé au conseil municipal, nécessitant une intervention policière face aux protestations. Bouyssou traite Ivry comme sa propriété, ignorant que ses électeurs n’ont pas signé pour transformer leur ville en plateforme du Polisario. L’homme brandit l’autodétermination, mais occulte les revendications historiques du Maroc, de l’ère précoloniale à la Marche verte. Son ignorance du conflit– ou son biais idéologique– le rend complice des militaires d’Alger. L’ignorance présumée de Bouyssou de cette histoire– évidente dans son plaidoyer unilatéral– le dépeint non comme un élu informé, mais comme un idiot utile pour la géopolitique algérienne.

Les marches annuelles pour le Polisario: des défilés propagandistes subventionnés par la mairie
Chaque année, Bouyssou orchestre des marches qui transforment Ivry en vitrine pro-algérienne. La «Marche pour la Liberté», lancée depuis l’esplanade de la mairie, parade avec des drapeaux du Polisario, aux côtés de représentants du Polisario, de députés français et d’activistes douteux du parti communiste français, scandant des slogans contre l’«occupation» marocaine. Cette procession de propagande promettait de traverser la France, l’Espagne et d’atteindre le Maroc!
Sur place, ce matraquage sonne creux. Les Ivryens n’en peuvent plus de ces actions qui détournent les élus de leur mandat pour s’occuper de la géopolitique nord-africaine dont ils connaissent très peu de choses… Le patriotisme sélectif de Bouyssou– silencieux sur les activités d’Alger sur le territoire français, tout en vilipendant le Maroc où il n’a jamais mis les pieds– trahit une démagogie enracinée dans l’idéologie communiste sympathique au socialisme algérien. Ces événements abusent de l’espace public: la mairie devient un QG séparatiste, aliénant les résidents et provoquant des contre-manifestations. Mais le maire n’en a cure. Il tient à son enseigne d’épicier qui vend du leurre aux clients franco-algériens de sa ville.
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Les murmures d’un financement algérien persistent, et les accusations vont bon train. L’activisme fervent de Bouyssou est sans doute graissé par les largesses algériennes, peut-être via des ONG ou des canaux diplomatiques, érodant son intégrité républicaine. L’ampleur de son implication invite à l’examen: pourquoi un maire local investirait-il si lourdement dans un conflit distant?
En 2021, il crie au scandale et se déclare espionné par le Maroc, surfant sur la vague Pegasus! Il en profite quand même pour faire voter des subventions de 6.000 euros, reconduites à maintes reprises, pour soi-disant aider des «enfants» des camps. Pour ceux qui connaissent où finissent ces fonds, Bouyssou est un arnaqueur.
La connivence trouble entre Bouyssou et le «banquier» du Polisario
Quel spectacle affligeant que cette idylle suspecte entre Philippe Bouyssou et Oubi Bouchraya, ce diplomate autoproclamé du Polisario dont la silhouette traîne derrière elle l’odeur des coffres-forts bien garnis! Sous couvert de cause humanitaire, Oubi Bouchraya orchestre en réalité un ballet de fonds européens qui, partis de Bruxelles pour secourir des réfugiés, s’échouent dans les ports d’Oran avant de se dissoudre mystérieusement dans le sable des camps de Tindouf.

L’homme a été plusieurs fois épinglé par la presse pour ses acquisitions personnelles: un pied-à-terre à Valence pour 160.000 euros, un autre à Las Palmas pour 100.000, et des biens à gogo dissimulés en Mauritanie, son véritable pays d’origine. Et c’est ce personnage trouble que Philippe Bouyssou fréquente assidûment: rendez-vous parisiens, briefings feutrés, dossiers échangés dans des cafés anonymes. En 2021 encore, les deux hommes se retrouvaient co-plaignants contre le Maroc, drapés dans la toge du droit international. Quelle noble façade!
Mais derrière les envolées judiciaires, que se trame-t-il? Les conversations ne porteraient-elles pas sur d’autres flux, moins avouables? Oubi, grand maître des circuits opaques, alimente Bouyssou en propagande à distiller dans les réseaux municipaux; en échange, quelques enveloppes circulent, histoire de maintenir vivante la flamme séparatiste au cœur même de la République française. Ivry, jadis ville ouvrière et frondeuse, devient ainsi le théâtre d’un activisme sponsorisé, une vitrine européenne financée par les détournements d’aides que l’Office antifraude européen dénonce depuis 2015.
Pendant que le «représentant» du Polisario s’offre des villas et des call-girls de luxe, Bouyssou parade, l’écharpe tricolore au cou, en faux chevalier des causes perdues. Alors, pour qui roule-t-il vraiment? Pour la France indivisible ou pour les mirages d’un Sahara dépecé par Alger? Est-il un maire ou un messager? Un patriote ou un commis d’influence?
Derrière le discours humaniste, le maire d’Ivry semble surtout goûter à la griserie du rôle: celui de l’homme qui croit faire de la géopolitique en s’alliant à des séparatistes. Mais qu’on ne s’y trompe pas: en tolérant sur son sol une propagande étrangère, Bouyssou tourne le dos à la France qu’il prétend servir. Ivry n’a pas vocation à devenir la succursale d’un front armé ni la caisse de résonance d’un conflit importé. Elle mérite un fonctionnaire loyal, pas un supplétif du régime d’Alger.












