Avec «Houris» de Kamel Daoud (Prix Goncourt 2024), d’autres ouvrages de grande qualité publiés ces dernières années sur la décennie noire en Algérie (1992-2002) méritent d’être (re)découverts. La guerre civile algérienne, ou «décennie noire», reste un sujet tabou en Algérie, où l’État interdit toute investigation ou témoignage. Des ouvrages comme «La sale guerre» de Habib Souaidia révèlent pourtant l’ampleur des exactions perpétrées par l’armée, avec des figures clés encore en poste aujourd’hui, telles que Chengriha, Medjahed, Djebbar et El Djen, accusés d’avoir orchestré des actes abominables contre les civils.