La préservation de la biodiversité et la protection de l’écosystème du Golfe d’Arguin, un parc de plus de 12000 km2 classé patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1989 et qui accueille plus de 2 millions d’oiseaux migrateurs par an (flamants roses, hérons gris, cormorans, etc.) est une priorité pour la Mauritanie et ses partenaires engagés. D'où la mise en place d'un fonds fiduciaire BACoMab sensé apporter un financement durable aux aires marines mauritaniennes dont la Banc D’Arguin et le parc national de Diawling.
Dans ce cadre, selon le site mauritanies1.mr, le Parc national du Banc d’Arguin (PNBA), une vaste réserve naturelle située entre les villes de Nouakchott et Nouadhibou va bénéficier d’une enveloppe de 250.000 euros pour «l’appui à la pérennisation et à la consolidation du système de surveillance maritime et côtière et la mise en place d’un tableau de bord visant l’efficacité de la gestion du parc».
De même, le Parc National de Diawling (PND), situé au Sud, va recevoir un montant de prés de 120.000 euros pour la restauration écologique et la conservation de la biodiversité de l’estuaire du bas delta du fleuve Sénégal et le renforcement de ses capacités institutionnelles».
Ces financements sont octroyés par le fonds BACoMab, un mécanisme qui a pour objectif le financement durable de la biodiversité côtière et marine en Mauritanie. Entre 2014 et 2015, le Fonds a accordé plus de 270.000 euros aux Aires marines protégées du pays pour contribuer aux efforts du gouvernement en matière de conservation de la biodiversité et de développement des zones bénéficiaires.
Les ressources de ce fonds sont fournies par l’Etat mauritanien, la coopération allemande (KFW et GIZ), le Fonds MAVA, l’Agence française de développement (AFD), le Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM) et l’Union européenne (UE).
Le capital du fonds fiduciaire BACoMab est placé sur les marchés financiers et génère des bénéfices annuels destinés aux parcs nationaux mauritaniens.