Selon Washington, le raid a été conduit à la demande du gouvernement libyen et aucun soldat américain n'est présent au sol.
«A la demande du gouvernement d'union nationale (GNA) libyen, les forces armées des Etats-Unis ont conduit des frappes précises contre des cibles de Daech à Syrte en Libye», a confirmé dans un communiqué le porte-parole du Pentagone, Peter Cook, quelques minutes après que le chef du GNA, Fayez al-Sarraj, a annoncé à la télévision ces premiers bombardements américain.
Le dirigeant libyen avait affirmé que ces opérations avaient «infligé de lourdes pertes» aux jihadistes. Les frappes sur le fief des islamistes armés à Syrte, à 450 km à l'est de Tripoli, «vont se poursuivre», a ajouté le porte-parole de la Défense américain. De son côté, un responsable de la Maison Blanche a expliqué que Barack Obama avait «autorisé les forces armées américaines à effectuer des frappes en appui aux forces du gouvernement d'union nationale et à la demande du Premier ministre Fayez al-Sarraj».