L’ancien conseiller de Donald Trump, John Bolton, un des derniers soutiens du Polisario et qualifié par l’ex-président américain de «l’une des personnes les plus stupides de Washington», a vu son domicile de Bethesda investi par le FBI vendredi matin, rapporte New York Post.
«Les agents fédéraux se sont rendus au domicile de John Bolton à 7 heures du matin, dans le cadre d’une enquête ordonnée par le directeur du FBI, Kash Patel», a indiqué un responsable de l’administration Trump.
Selon des responsables américains cités par la presse américaine, cette opération est l’aboutissement d’années d’investigations autour de la divulgation présumée d’informations classifiées. L’affaire remonte à 2020, lorsque le Département de la Justice, alors dirigé par l’administration Trump, avait ouvert une enquête sur les révélations contenues dans le livre de Bolton, The Room Where It Happened.
À l’époque, Donald Trump avait condamné un ouvrage qui allait livrer des secrets d’État et violer une clause de confidentialité signée par Bolton. L’administration Biden avait par la suite classé le dossier.
Lire aussi : États-Unis: pour contrer le Maroc, l’Algérie active «l’une des personnes les plus stupides de Washington»
Vendredi, Bolton n’a pas été arrêté et n’a pas fait l’objet d’une inculpation. Mais la scène, relayée en images par les agences de presse, a frappé les esprits: des véhicules du FBI stationnés devant sa maison, son épouse Gretchen Smith Bolton photographiée devant la résidence, et des agents pénétrant dans ses bureaux par une entrée discrète.
Comme pour défier ce coup de filet, le compte X de Bolton publiait au même moment un message critiquant Donald Trump et sa politique face à la guerre en Ukraine.
Mais cette coïncidence n’a pas suffi à détourner l’attention d’une réalité: l’ex-faucon auto-proclamé de Washington, à la solde du régime d’Alger, longtemps habitué à manier l’accusation et la provocation, se retrouve désormais dans la position de l’accusé potentiel.







