Il ne fait pas bon vivre en Iran lorsqu’on est poète, et de surcroit, gay. Payem Feili en a fait l’expérience. Ce poète iranien de 30 ans a durant longtemps subi des persécutions à cause de son homosexualité Newsweek.
Arrêté plusieurs fois, menacé et censuré dans son propre pays, l’homme a trouvé refuge en Turquie pendant un an avant d’aller en Israël, l’année dernière, où son livre «Je grandirai et porterai des fruits… des figues» a été adapté en pièce de théâtre traduite en hébreu. Le livre raconte l’histoire d’amour entre deux soldats iraniens pendant la guerre Iran-Irak dans les années 1980.
Seulement, son visa a expiré au bout de trois mois et Payem Feili cherche à tout prix à rester en Israël, un pays qu’il chérit particulièrement. «Pour moi, c’est le meilleur endroit sur terre et le plus beau», avait-il déclaré à un média israelien. Payem est même allé jusqu’à se tatouer l’étoile de David sur le cou.
Rappelons que la loi punit sévèrement les gays en Iran. En 2011, trois individus ont été exécutés par le régime iranien pour leur homosexualité.