Olam Gabon est présente dans presque tous les secteurs vitaux de l’économie gabonaise. Ses sites de production et d’exploitation s’étendent de Libreville jusqu’à Kango (100 km de Libreville), en passant par Oyem, Bitam (Nord), Mouila ou encore Ndende (Sud).
gabonreview.com nous apprend dans sa publication de ce mardi 12 janvier que c’est au cours d’une visite de presse organisée au profit de la presse nationale que les médias ont pu appréhender l’ampleur des réalisations du singapourien dans le pays.
De son côté, alibreville.com rappelle que l’entreprise est engagée dans un partenariat public-privé avec l’Etat gabonais depuis 2010, et qu’elle développe la zone économique spéciale de Nkok, les plantations d’hévéas et de palmier à huile, répondant ainsi à la politique de diversification de l’économie gabonaise.
Soulignons qu’Olam Gabon a déjà investi pas moins de 6000 milliards de Francs CFA, dont 240 milliards au niveau de la Zone économique spéciale de Nkok (Zes) pour 6000 emplois créés.
Notons aussi que l’une de ses entreprises, la société OtimVeneers SARL, spécialisée dans la fabrication de plaquages de bois, réalise une production de 500 feuilles/jour, et compte 50 employés, dont 60% de Gabonais. Cette nouvelle société d’Olam Gabon est en activité depuis un an et exporte essentiellement ses produits vers l’inde.
Il y a aussi la Chaudronneries du Gabon (CDG), en activité depuis septembre 2015. Cette filiale est spécialisée dans la fusion de l’acier à chaud et emploie 250 employés tous gabonais. Avec une prévision de production estimée à 20.000 tonnes, CDG aura l’obligation d’en vendre les 25% localement, fait remarquer gabonreview.com.
Gabon Wood Industries, une autre entreprise du groupe singapourien, exerce dans le séchage de bois depuis deux ans. Avec une production de 400 m2/mois, les produits de l’entreprise servent essentiellement à la fabrication de meubles, lits, chaises, tables, etc. L’Inde et la Malaisie demeurent les principaux acheteurs de l’entreprise, qui possède par ailleurs des concessions à l’intérieur du pays pour la coupe de bois.
De même, Olam Gabon dispose d’un cluster ou pôle de fabrication de produits en bois, qui répond à plusieurs objectifs. Selon gabonreview.com la mise en place de ce cluster est motivée par les nombreuses faiblesses inhérentes à l’industrie de transformation du bois (design, séchage du bois, finition). Ainsi, cette structure permettra de booster l’exploitation du bois, stimuler les deuxième et troisième transformations, maximiser les rendements, développer les compétences locales, créer des emplois, permettre la consommation locale des meubles made-in Gabon et développer les exportations de produits finis.
Notons aussi que, pour atteindre ces différents objectifs, le groupe singapourien entend construire une structure au Gabon qui sera dédiée à la fabrication de meubles en bois tropicaux dans la Zone économique spéciale de Nkok.
Cette structure vise à permettre d’héberger également les fabricants de meubles locaux (Gabonais et étrangers), de proposer à chacun un atelier de production libre, d’investir dans des équipements modernes mis à la disposition de tous, d’organiser l’accompagnement pratique des fabricants et aussi de trouver des débouchés internationaux pour exporter.
Fort de 37 hectares dans sa phase finale, le site proposera ainsi des hangars, des salles de machines, des ateliers, des halls d’exposition, etc. Il est aussi prévu, dans les prochains mois, l’ouverture d’un institut supérieur pour la formation dans les métiers du bois, en partenariat avec l’Ecole nationale supérieure des arts décoratifs (Ensad).