Au total, le quinquagénaire né en Afrique du Sud a cédé plus de 5,1 millions de titres du constructeur de véhicules électriques, dont 4,2 millions environ étaient logés dans un trust.
En valeur, il s'agit de l'une des plus importantes cessions jamais vues sur une période aussi resserrée sans que la vente ne soit contrainte ou ne rentre dans le cadre d'une succession.
Elle a d'ailleurs sensiblement chahuté le cours de l'action, qui a perdu 15,4% sur la semaine.
Et avant même que les premiers documents signalant les ventes ne soient publiés, mercredi, par le régulateur, la SEC, Elon Musk s'était chargé lui-même d'alerter le marché sur ses intentions.
Samedi dernier, le patron amateur de coups d'éclat avait ainsi effectué un sondage, depuis son compte Twitter, pour savoir s'il devait ou non se séparer de 10% de ses actions Tesla. Quelque 57,9% des 3,5 millions de votants avaient répondu favorablement.
Lundi, à l'ouverture de Wall Street, le titre avait déjà dégringolé, et a encore perdu de la valeur depuis.
Les actions vendues par Elon Musk cette semaine l'ont donc été à un prix sensiblement moins élevé que s'il les avait cédées avant son tweet.
L'entrepreneur a ainsi perdu, de ce fait, plusieurs centaines de millions de dollars de profits non réalisés.
Certains documents ont révélé que le facétieux homme d'affaires avait enclenché la vente d'au moins une partie de ces actions dès le 14 septembre et ne s'était donc pas déterminé en fonction du sondage.
A l'issue de l'opération, Elon Musk détenait encore, selon le dernier document déposé vendredi auprès de la SEC, 1,22 million d'actions Tesla en libre accès ainsi que 166,2 autres millions logées dans un trust, d'une valeur totale de 173 milliards de dollars au cours de clôture de vendredi.
La somme d'environ 5,9 milliards de dollars retirée de la vente d'actions effectuée cette semaine devrait être pontionnée d'au moins 1,4 milliard au titre de la fiscalité sur les plus-values.