Selon l'agence officielle Chine Nouvelle, la police a transmis aux autorités judiciaires l'affaire de la société financière Ezubao incriminée dans une vaste opération d'escroquerie.
Parmi les prévenus, 11 personnes ont été accusées de fraude, dont des hauts cadres de Yucheng, la maison-mère d'Ezubao, notamment son président Ding Ning et sa directrice générale Zhang Min, a fait savoir le Parquet populaire de Pékin sur son site internet.
Quinze autres personnes sont suspectées d'avoir utilisé des procédés illégaux pour soutirer de l'argent aux investisseurs, selon la même source.
La supercherie montée par Ezubao consistait à attirer des investisseurs en leur faisant miroiter la promesse de faux projets, et ensuite faire main basse sur les fonds de ses nouveaux clients pour rétribuer ou rembourser les clients plus anciens, avait expliqué la police aux médias d'Etat.
Des scandales d'escroquerie de ce genre éclatent de temps à autre en Chine. En mai, la police a arrêté 35 cadres et employés de la société Zhongjin Asset Management, incapable de restituer quelque 5,2 milliards de yuans (700 millions d'euros) à ses 25.000 investisseurs.
La police a, de même, appréhendé en juin 19 personnes liées à Fanya, une Bourse de métaux en faillite, qui aurait géré jusqu'à 40 milliards de yuans d'actifs, sur fond de suspicion de fraude.