L’astéroïde YR4, récemment découvert par les astronomes, n’a maintenant plus que 0,28% de chance de frapper la Terre en 2032, une probabilité revue à la baisse par la Nasa, après un pic record à 3,1%. Estimé entre 40 et 90 mètres de large, cet astéroïde a désormais une chance minime de toucher Terre le 22 décembre 2032, d’après de nouveaux calculs de l’agence spatiale américaine.
Cette dernière avait évalué mardi à plus de 3% le risque d’une telle collision, soit le niveau le plus haut jamais enregistré depuis le début de la surveillance des objets célestes potentiellement dangereux, il y a plus de deux décennies. Cette évaluation préliminaire était amenée à évoluer avec la collecte de nouvelles informations, pour passer à 1,5% dans la soirée du mercredi, puis à 0,28% dans la journée du jeudi 20 février.
La Nasa a expliqué mercredi soir dans un blog avoir révisé ses projections grâce à de nouvelles observations avec des télescopes terrestres rendues possibles par un ciel plus sombre. L’Agence spatiale européenne (ESA) évaluait quant à elle, dans ses dernières estimations, le risque de collision à 1,38%.
Pour Richard Moissl, chef du bureau de défense planétaire de l’ESA, ce chiffre devrait «osciller légèrement vers le haut et vers le bas», avant de se rapprocher prochainement des 0%.
Au début des années 2000, l’astéroïde Apophis avait déjà agité la communauté scientifique internationale avec ses 2,7% de chances de frapper la Terre en 2029. Une probabilité d’impact qui était rapidement passée proche de zéro.








