Des dépêches orientées, des interviews à la va-vite ou de fausses nouvelles servant les intérêts de groupes de pression ou des agendas occultes… L’histoire de l’AFP, dont certains journalistes n’arrivent toujours pas à se défaire de leur complexe colonialiste, est riche en «épopées éditoriales» qui ont en fait le bras médiatique du «système de la Françafrique» avec son triste bilan de coups d’Etats, de complots politiques, de soutien aux dictatures qui ont mis à genoux nombreux pays du continent, de scandales financiers et autres passe-droits ayant permis à la France de garder l’œil sur ses anciennes colonies africaines.
Mais aujourd’hui, au moment où la communauté internationale tout entière soutient la solution politique au Sahara marocain, basée sur la proposition d’autonomie, l’AFP joue le rôle de torpilleur d’efforts de paix à coup de papiers qui font l’éloge du séparatisme et glorifient des militants de pacotille à la solde d’Alger.
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Au moment même ou les médias nouveaux ou classiques, les gouvernements, les Etats et les institutions s’ingénient à contrer les fake news, l’AFP pousse le délire à son paroxysme et accorde une interview à la séparatiste Aminatou Haidar en la présentant comme la «Ghandi du Sahara occidental».
Mais qui est donc cette dame à qui le journaliste de l’AFP cire les pompes?
Il s’agit d’une Marocaine, native de Tata, qui, usant et abusant de l’ouverture démocratique du pays, passe son temps à sillonner le monde aux frais des services de renseignement algériens avec un passeport marocain sans jamais être inquiétée, faisant la promotion du séparatisme.
Ancienne fonctionnaire municipale de Boujdour, la femme perçoit sa pension et, surfant sur la vague des «violations des droits de l’homme », elle réussit même à obtenir une grosse indemnité de l’Instance Équité et Réconciliation, payée par le contribuable marocain qu’elle renie.
Bref, une histoire banale d’une traîtresse que l’Algérie active telle une marionnette à chaque fois que le Maroc avance d’un pas vers la résolution pacifique du conflit artificiel autour du Sahara marocain.
Frappé de cécité, l’auteur de la dépêche va encore plus loin en parlant d’ «annexion» par le Maroc du Sahara, de «référendum d’indépendance du territoire », un argumentaire éculé des services algériens —que notre journaliste militant restitue comme une éponge— et un mythe que fait miroiter Alger aux séquestrés sahraouis qu’elle retient sur son territoire à Tindouf comme monnaie de change.
Dans sa dépêche truffée de mensonges et de contrevérités, le journaliste de l'AFP, un sacré porteur d’eau, a ignoré ou a feint d’ignorer l’histoire, le droit et surtout les résolutions successives du Conseil de sécurité de l’ONU, dont son pays fait partie en tant que membre permanent, qui ont exclu définitivement toute référence à "l’indépendance" ou au "référendum" et recadrent toute lecture biaisée ou sélective du principe de l’autodétermination.
L'ONU parle aujourd'hui de la solution politique conforme à sa doctrine et à ses paramètres que sont : le pragmatisme, le réalisme, la durabilité et le sens de compromis, lesquels qu'incarne la proposition marocaine de large autonomie.
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Le correspondant de l’AFP à Genève, apparemment téléguidé comme un drone de combat, aurait mieux fait de mettre à jour ses connaissances sur le dossier pour apprendre que la nouvelle vision onusienne conforte le Maroc dans sa position et ses choix librement et démocratiquement consentis et qu’il n’y aura, à son plus grand malheur, ni «territoire du Sahara occidental», ni même un fumigène de micro état pour aggraver la situation sécuritaire déjà explosive dans la région.
Un simple rappel à l’ordre. Si pour l’AFP tout passe au nom de la liberté d’expression qu’elle prétend défendre sur sa charte, pour le Maroc, l’apologie faite au séparatisme est un acte de provocation inacceptable! Nous exercerons, désormais, un droit de riposte systématique à chaque fois qu’un journaliste perdu de l’AFP se rend coupable d’amateurisme de bas étage ou excipe, même à son insu, de la qualité d’agent supplétif des services algériens.