L’incident de Rayan, 5 ans, coincé dans un puits asséché depuis le mardi 1er février 2022 à 14h, a soulevé une vague d’émotions et un élan de solidarité sur internet, à la radio mais également à la télé.
Hier soir, vendredi 4 février 2022, c’est un moment fort en émotions qu’ont partagé les journalistes chroniqueurs de «Hada Al Massae» (ce soir), émission spéciale de décryptage sportif diffusée chaque soir en marge de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) sur la chaîne beIN SPORTS, manifestant ainsi leur tristesse et formulant des prières à l’intention de ce garçon dont l’histoire retient en haleine tous les citoyens.
«Rayan, sois sûr et certain que Dieu est avec toi. Rayan, nous avons prié, et prierons encore pour toi afin que tu reviennes à ta famille, vivant, sain et sauf, et que tu retrouves les bras de ta mère et ton père. La peur est là, mais rassure-toi Rayan...Plusieurs millions de personnes, à travers le Maroc et le monde arabe, te soutiennent, et implorent le Tout-Puissant de te garder en vie et en bonne santé pour ta famille. Que Dieu te bénisse et te protège, mon petit», a déclaré, Mohannad Jalli, journaliste libyen et présentateur de l’émission sportive «Hada Al Massae».
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De son côté, Fathi El Mouldi, avocat près la cour de cassation, enseignant universitaire à la faculté de droit, et animateur tunisien d'émissions sportives, a formulé ces quelques phrases.
«L’affaire de Rayan est une preuve de grande solidarité entre les pays arabo-musulmans, qui ont su se soutenir durant des moments aussi difficiles que ceux d’aujourd’hui. L’histoire du petit Rayan a réussi à souder notre communauté, provoquant un élan de solidarité dans le monde arabe...Une chose que je n’aurais jamais crue», a-t-il prononcé.
Badreddine Idrissi, président de l’Association marocaine de la presse sportive (AMPS), directeur de la rédaction du journal périodique Al Mountakhab et l’actuel vice-président de l’Union arabe de la presse sportive (UAPS), a, pour sa part, retenu son souffle comme tous les Marocains.
«En cette soirée d’espoir et de prières, nous implorons Dieu que Rayan regagne sain et sauf le foyer de ses parents, ce petit Rayan qui aujourd’hui est devenu le fils du monde. Nous sommes optimistes à l’idée que le Tout-Puissant exauce nos souhaits et nos prières, nous lui demandons donc de veiller sur ce petit, de le protéger, et de le sortir de ce profond puits asséché. Au nom de tous les Marocains et de la famille de cet enfant, je voudrais remercier tous les frères arabes et les personnalités du monde qui ont fait preuve d’un élan exceptionnel de solidarité. Durant ces deux années de pandémie, nous avons perdu des êtres chers, mais avec l’affaire du petit Rayan qui a secoué le monde, il y a des sentiments, des plus forts, qui surgissent et que nous ne pouvons contrôler. J’espère que les efforts fournis par les autorités marocaines permettront de sortir ce petit, car la dangerosité de la zone et la fragilité du sol ralentissent l’opération de sauvetage qui semble être très délicate. Cependant Dieu est là, Dieu est présent et ne repousse pas les prières de ses fidèles, qui espèrent que ce petit puisse sortir vivant, et qu’il soit le symbole de l’humanité et d’un grand amour universel», a-t-il exprimé.
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Fathi El Mouldi, ému par le message de son confrère marocain, a complété, «L’humanité n’a ni religion ni frontières. C’est une valeur indispensable qui rend l’humain humain. L’affaire de Rayan a inculqué à l’homme une leçon de vie, de solidarité et d’humanité. J’espère du plus profond de mon cœur que ce soutien dont ont fait preuve les individus et les personnalités du monde arabe, demeurera à jamais gravé dans leurs esprits», a-t-il ajouté.
De son côté, Saber Elgrawi, journaliste égyptien de profession, bouleversé par cette histoire, aussi triste que touchante, n’a pu retenir ses larmes, manifestation du désarroi et de la tristesse qui rongent son cœur, et celui de milliers de Marocains et d’arabes à travers le monde.