2026, l’année pour explorer Rabat, selon le magazine «National Geographic»

Le Mausolée Mohammed V, à Rabat.

«Loin de l’agitation de Marrakech et Casablanca», Rabat retrouve enfin sa juste place. La capitale marocaine, célébrée par «National Geographic», conjugue calme, culture et créativité, et s’affirme comme l’un des joyaux discrets du Royaume à redécouvrir en 2026.

Le 21/10/2025 à 17h00

Selon National Geographic, Rabat, la discrète, «retrouve enfin sa juste valeur». La capitale marocaine figure désormais parmi les destinations à visiter en 2026, avec au programme une immersion dans ses sites historiques emblématiques, des lieux d’exception où séjourner, et bien d’autres expériences à découvrir.

Fondée au 12ème siècle, reconnue par l’UNESCO pour sa capacité à combiner culture contemporaine et patrimoine historique, Rabat «vit à un rythme paisible», décrit le magazine, énumérant les charmes de la capitale dans un parcours qui se déploie dans la Kasbah des Oudayas, ses étroites ruelles et sa vue imprenable sur l’Océan, pour se poursuivre sur «les boulevards ordonnés et bordés de palmiers de la Ville Nouvelle (qui) rappellent l’époque du protectorat français, et le trésor archéologique récemment restauré de Chellah (qui) révèle davantage de détails sur l’histoire complexe de la ville».

Parmi les autres chefs-d’œuvre modernes que compte la ville, l’ondulant Grand Théâtre conçu par l’architecte irako-britannique Zaha Hadid et inspiré du fleuve Bouregreg ou encore la tour Mohammed VI qui domine la ville avec ses 250 mètres de hauteur.

«Le prestige culturel de Rabat est en plein essor. Sa passion pour les livres lui a valu le titre de Capitale mondiale du livre de l’UNESCO pour 2026, et l’art est omniprésent, de son musée d’art moderne marocain emblématique aux fresques monumentales du Jidar Street Art Festival», poursuit National Geographic, en n’omettant pas de mentionner le festival Mawazine et sa programmation éclectique.

Parmi les nombreuses choses à faire à Rabat, National Geographic préconise de faire un détour par «les paisibles jardins andalous de la Kasbah des Oudayas et le Musée national de la Joaillerie avant une pausé thé à la menthe au Café des Oudayas».

À découvrir également, la vieille ville du 17ème siècle, avec sa célèbre rue des Consuls, véritable cœur commerçant abritant d’anciennes résidences diplomatiques. Non loin de là, le souk Tahti invite à la flânerie entre ses bijouteries étincelantes et ses échoppes dédiées aux célèbres tapis rbatis, symboles du savoir-faire artisanal de la capitale.

Après la médina, cap sur la Tour Hassan, véritable symbole de la ville. Érigée dans le cadre d’un ambitieux projet du 13ème siècle visant à construire l’une des plus vastes mosquées du monde musulman, elle fut commandée par le sultan Yacoub Al Mansour, qui mourut avant d’en voir l’achèvement.

Juste en face, le Mausolée Mohammed V constitue une escale incontournable. Ce lieu majestueux abrite les sépultures de Mohammed V, de Hassan II et du prince Moulay Abdellah. L’édifice, chef-d’œuvre d’artisanat marocain, se distingue par ses zelliges étincelants, ses marbres finement sculptés et les dorures éclatantes de son plafond, témoignant du raffinement architectural du Royaume.

À quelques encablures de là, le Chellah, site archéologique d’une beauté saisissante, illustre la superposition des civilisations: occupé successivement par les Phéniciens, les Romains puis les dynasties mérinides, il abrite aujourd’hui une nécropole érigée sur les ruines de la cité antique.

Pour conclure cette immersion dans la capitale, halte au Musée Mohammed VI d’Art Moderne et Contemporain, fleuron de la scène artistique nationale. Le musée abrite une collection permanente regroupant les œuvres de plus de 200 artistes marocains contemporains, parmi lesquels le portraitiste pop-art Hassan Hajjaj et le pionnier Farid Belkahia, qui sut allier abstraction et culture amazighe. Comme le souligne National Geographic, il s’agit également du premier musée en Afrique à utiliser l’énergie solaire, symbole d’un art marocain tourné vers l’avenir.

Par La Rédaction
Le 21/10/2025 à 17h00