Vidéo. Forum Maroc-France. Dakhla s'apprête à accueillir près de 300 chefs d'entreprise, le 23 octobre

le360

Le 10/10/2019 à 14h52

VidéoDakhla reçoit, cette année, le Forum d'affaires Maroc-France qui se tiendra dans moins d'une quinzaine de jours. Des centaines de participants issus de divers secteurs d'activités sont attendus.

Ce sont pas moins de 280 entreprises qui ont conformé la présence de leurs réprésentants à Dakhla, porte vers l'Afrique subsaharienne, lors du Forum d'affaires Maroc-France qui se tiendra entre les 23 et 25 octobre prochains. 

C'est ce qu'ont annoncé Philippe-Edern Klein, président de la Chambre française de commerce et d'industrie au Maroc (CFCIM) et Khattat Yanja, président du Conseil de la région de Dakhla-Oued Eddahab, ce 10 octobre à Casablanca, lors d'une conférence de presse.

Parmi les entreprises présentes, 135 sont françaises et 145 sont marocaines. D'autres participants venus d'Afrique de l'Ouest et de Mauritanie, sont également attendus, toujours selon les organisateurs. 

Dakhla, cité-carrefour, dotée d'infrastructures ad hoc, notamment dans les domaines aéroportuaires, portuaires et routier, entend profiter de ce forum pour attirer davantage d'investisseurs. 

"L'Afrique de l'Ouest est un marché émergent à très grand potentiel, qui est accessible à partir de Dakhla plus que toute autre ville marocaine", a notamment souligné Khattat Yanja, président de Dakhla Oued Eddahab, qui estime en outre que le prochain port marocain qui sera édifié sur l'océan Atlantique, dont l'investissement global se montera à un milliard de dollars, viendra faire de la région un hub incontournable en Afrique de l'Ouest. 

Dakhla, faut-il le rappeler, ne se trouve qu'à un petit millier de kilomètres de Dakar, alors qu'elle se situe à 2000 kilomètres de Casablanca, ce qui signifie que cette cité marocaine pourra, à terme, être une plaque tournante dans les échanges ouest-africains. 

Cette année, au Forum d'affaires Maroc-France, plusieurs secteurs d'activités seront représentés, allant du BTP au Conseil et à la formation, en passant par les métiers de la banque, de l'assurance, de l'hôtellerie et des différets métiers du tourisme, et bien entendu ceux de l'industrie de la pêche hauturière et de la commercialisation des produits halieutiques. 

Par Khadija Sabbar et Mar Bassine Ndiaye
Le 10/10/2019 à 14h52