Vidéo. Bureaux de change: malgré l'allègement des restrictions sur les voyages, l’activité peine à décoller

Les propriétaires et gérants de bureaux de change attendent encore la reprise.

Les propriétaires et gérants de bureaux de change attendent encore la reprise. . le360

Le 03/07/2021 à 17h35

VidéoLa réouverture des frontières et le retour des touristes et des MRE n’ont pas réellement profité aux propriétaires des bureaux de change, dont l’activité s’est considérablement détériorée depuis le début de la crise sanitaire. Ils espèrent un léger mieux dans les prochaines semaines avec le départ des étudiants marocains. Reportage.

Durement touchés par les conséquences de la pandémie de coronavirus, les propriétaires de sociétés de change manuel ne sont pas encore tirés d’affaire. A Casablanca, capitale économique du Royaume, l’activité des bureaux de change tourne toujours au ralenti, a constaté Le360 et ce, malgré le retour des MRE et des premiers touristes, suite à l’assouplissement des restrictions sur les voyages décrété par le gouvernement au début du mois de juin.

Et pour cause: la reprise de l’activité dans ce secteur sinistré est davantage tributaire du départ des Marocains à l’étranger que de l’arrivée des touristes, comme l’explique Anouar Maazouz, gérant d’un bureau situé à proximité de la gare de Casa-Voyageurs.

«Notre activité dépend essentiellement des dotations touristiques. Or, à ce jour, le nombre de résidents marocains qui voyagent à l’étranger reste faible. Nous ne recevons pas plus de 4 à 5 clients par jour, ce qui est insuffisant», affirme-t-il.

Même son de cloche du côté de Achraf Khiar, propriétaire d’un bureau de change dans le centre ville de Casablanca. «Malgré le retour des touristes et des MRE, notre activité ne s’est que très légèrement améliorée, et demeure bien en-deçà de ce qu’on espérait», témoigne-t-il.

Les professionnels sondés par Le360 espèrent tout de même une embellie au cours des mois de juillet et août. «Nous espérons que la vente de devises va pouvoir redécoller durant cette période, notamment avec le départ des étudiants vers l’étranger», confie Anouar Maazouz.

Par Amine Lamkhaida et Said Bouchrit
Le 03/07/2021 à 17h35