Un taux de croissance de 5%, c’est possible!

Ahmed Lahlimi Alami, Haut-commissaire au Plan.

Ahmed Lahlimi Alami, Haut-commissaire au Plan. . Brahim Taougar - Le360

Revue de presseKiosque360. D’après le Haut Commissariat au Plan, non seulement la croissance se consolide mais pourrait même parvenir à atteindre les 5% prévus par le gouvernement. Les détails en chiffres d’une bonne nouvelle.

Le 09/07/2015 à 02h25

Bonne nouvelle, la croissance se consolide! Selon la dernière note de conjoncture du Haut Commissariat au Plan, elle s’est établie à 4,3% sur le premier semestre et devrait atteindre 4,7% en variation annuelle au terme du 3ème trimestre. A ce rythme, selon L’Economiste qui se veut optimiste mais prudent, malgré tout, dans son édition du 9 juillet, la prévision de 5% avancée par le gouvernement et certaines institutions internationales reste réalisable.

Une embellie que l’on doit surtout au secteur agricole, dont la production atteint des records. A titre d’exemple, la production céréalière a atteint 100 millions de quintaux. Les autres activités, en revanche, affichent une quasi-stagnation avoisinant les 2%. Quelques activités se démarquent cependant par une progression soutenue. Parmi elles, l’automobile, l’agro-alimentaire et, bien sûr, les dérivés de phosphates. Par contre, les mines, le raffinage et les industries du textile affichent une croissance négative pour le 2ème trimestre consécutif.

Concernant les services, qui constituent le second socle de croissance, les activités de communication, du commerce et du transport s’en sortent plutôt bien, à l’exception (sans surprise) du secteur touristique. D’ailleurs, la valeur ajoutée de l’hébergement et de la restauration s’est contractée de 1,1%, ce qui se traduit par des recettes de voyages en baisse de 5,1% en variation annuelle.

La demande intérieure, quant à elle, poursuit sa tendance haussière sur le premier semestre. La situation, selon le HCP, résulterait de l’amélioration du revenu des ménages, notamment dans le monde rural. La consommation domestique a crû de 3,4% lors du 2ème trimestre contre 3,1% trois mois auparavant. Une petite augmentation due à l’expansion à 11,8% des crédits à la consommation et à l’accroissement des transferts de MRE de 1,8% en glissement annuel. Des apports financiers qui expliquent l'actuelle remontée de l’inflation à 2%.

Par Khalid Mesfioui
Le 09/07/2015 à 02h25