L’Exécutif a pris le problème de l’inefficacité de l’investissement public à bras-le-corps et dispose aujourd’hui d’une feuille de route claire qui a même véritablement commencé à être déclinée. C’est ce qu’on peut lire, dans l’édition du 27 octobre, du quotidien Aujourd’hui Le Maroc. Une mesure phare de ce plan consiste en la mise en place d’un nouveau système de gestion des investissements publics.
Cet outil est d’abord appelé à améliorer le choix des investissements servant à équiper les différents territoires d’infrastructures. Il doit ensuite renforcer la qualité des investissements référencés dans le cadre des stratégies sectorielles et assurer leur réalisation dans des délais optimaux. Ce système doit favoriser le développement d’une base de données qui permettra d’avoir une vision actualisée et complète du processus d’identification, de programmation et de mise en œuvre des projets d’investissement public, de leur implantation sur le territoire national et des indicateurs socio-économiques qui y sont rattachés.
Au-delà de ce nouveau système, la réforme se concrétisera par la mise en place d’un cadre unifié pour la gestion de l’investissement public. On espère que cela permettra à terme d’allouer les ressources publiques aux projets présentant les meilleurs rendements sociaux et économiques, souligne le journal. Dans le même ordre d’idées, il est question de mettre en place des mécanismes institutionnels et juridiques, permettant d’unifier les règles et les outils des projets d’investissement.
Naturellement, au vu de son ampleur, la réforme sera déployée progressivement avec un élargissement graduel de son périmètre d'application. Ainsi, la nouvelle approche porterait-elle dans un premier temps sur l’investissement du budget de l’État. Elle devrait ensuite être étendue à l’investissement des établissements publics percevant des subventions étatiques. Dans un troisième temps, cette réforme sera mise en place pour l’investissement des établissements et des entreprises publiques ayant signé des contrats programmes avec l’État.