Un appel à la modernisation de l’accord commercial et d’investissement Maroc-UE

Le président de la CGEM, Chakib Alj.

Le président de la CGEM, Chakib Alj. . CGEM

Revue de presseKiosque360. Lors d’une rencontre organisée par la CGEM en marge de la 7ème édition de l’UE-Africa Business Summit, le secteur privé a appelé à donner un nouveau souffle à l’accord commercial et d’investissement Maroc-UE. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Aujourd’hui le Maroc.

Le 15/02/2022 à 18h43

Pour Chakib Alj, il est nécessaire «de donner un nouveau souffle à l’accord commercial et d’investissement Maroc-UE, adopté en 1996, afin qu’il puisse refléter la nouvelle réalité». Des propos tenus lors de la rencontre organisée par la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et BusinessEurope sous le thème «La modernisation de l’Accord d’association Maroc-UE: pour une intégration plus forte des marchés européens et africains», en marge de la 7ème édition de l’UE-Africa Business Summit (EABF), rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 16 février. 

A cette occasion, le président de la CGEM a rappelé le rôle important joué par le Maroc, «destination d’investissement fiable, à forte valeur ajoutée et hub reconnu pour l’Afrique» dans le renforcement de la relation UE-Afrique. Pour Chakib Alj, « les entreprises et les sociétés marocaines et européennes partagent les mêmes défis (…) et la même vision des solutions et des opportunités à saisir, à savoir plus de commerce, plus d’emplois, (…) et plus d’attention aux PME, épine dorsale de nos économies respectives». Ainsi, «la modernisation de l’Accord d’association Maroc-UE offre un énorme potentiel et peut être un modèle pour une relation UE-Afrique plus forte. Le temps est à l’action!»

Un avis partagé par Pierre Gattaz, président de BusinessEurope, qui affirme que «le monde a changé depuis l’entrée en vigueur de l’Accord d’association UE-Maroc, qu'il faut l’adapter aux réalités commerciales du 21ème siècle et aux besoins des entreprises dans des domaines importants comme l’économie digitale.» Pour lui, il faut «combler les barrières non tarifaires et faciliter les investissements étrangers et le commerce de services notamment», une question importante à l’heure où «beaucoup d’entreprises européennes cherchent à diversifier leurs sources d’approvisionnement».

Par Fayçal Ismaili
Le 15/02/2022 à 18h43