Les travaux du port maritime Nador West Med seront achevés en 2024. Et du changement positif, cette plateforme promet d’en apporter et ce, pour tout l’Oriental, actuellement en plein essor économique. «Cette infrastructure d’envergure installera l’Oriental comme la porte d’entrée continentale vers la Méditerranée tout en la reliant aux principales routes maritimes mondiales», indique le quotidien Les Inspirations Eco dans son édition du lundi 27 mars.
Après le succès des projets Tanger Med I et II, qui approchent de leur capacité maximale, le port de Nador West Med représente une extension stratégique de la capacité nationale en matière portuaire. «Avec cette nouvelle capacité portuaire, le Maroc se positionne comme un acteur incontournable du commerce international et de la logistique en Afrique», a précisé Mohamed Jamal Benjelloun DG de Nador West Med, cité par le quotidien.
Atout majeur de cette plateforme, son emplacement stratégique dans une zone caractérisée par des flux commerciaux Est-Ouest et Nord-Sud. Dans la région de la Méditerranée occidentale, les infrastructures sont actuellement utilisées à près de 80%. «Ce nouveau pôle va contribuer au développement de trois régions, à savoir la région de l’Oriental, la région de Fès-Meknès et Tanger-Tétouan-Al Hoceima», a ajouté Benjelloun. Également en vue, la création de zones industrielles et la promotion de l’attractivité des investissements dans différents domaines.
La région de l’Oriental est riche d’une longue façade maritime de 200 km sur la Méditerranée, qui favorise le développement d’activités économiques dans divers secteurs tels que la pêche, le tourisme, le transport maritime et l’économie bleue. En outre, la région dispose d’un système productif diversifié et prometteur comprenant l’agriculture, la pêche, l’industrie, le tourisme, le commerce, les services, etc.
Cependant, le succès d’un projet dépend de trois axes: l’investissement, la gouvernance et les ressources humaines. «Le choix de construire la cité des métiers dans cette région s’inscrit dans cette logique et bénéficiera des opportunités logistiques que va permettre ce port», a souligné le DG du port. Autres défis, le manque de ressources en eau et la vulnérabilité au changement climatique, la distance relative par rapport au centre du pays, les inégalités sociales entre le Nord et le Sud ainsi qu’entre les zones urbaines et rurales, la persistance du phénomène des logements inadaptés, la faiblesse des ressources de financement, le ralentissement de l’investissement privé et la prédominance de l’activité économique informelle. Autant dire que les choses sérieuses ne font que commencer.