Trafic portuaire: l’import toujours prédominant à fin octobre

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Revue de presseKiosque360. Les importations représentent les deux tiers des échanges extérieurs et continuent de progresser.

Le 29/12/2016 à 00h09

La domination de l’import dans le trafic portuaire est indéniable. Dans son édition du jour, L’Economiste rapporte que les importations, qui représentent les 2/3 du volume des échanges extérieurs, ont bondi de plus de 13% à fin octobre. Pendant ce temps, les exportations n’ont progressé que de 1,3%. Même chose pour l’évolution des échanges en valeur. Au total, les importations ont dépassé les 334 milliards de DH. Elles sont ainsi portées par l’accroissement des achats de biens d’équipement (+18,6 milliards de DH), de produits finis de consommation (+9,3 milliards de DH), de produits alimentaires (+6,2 milliards de DH) et de demi-produits (+4,6 milliards DH). La baisse des factures des produits énergétiques et matières premières brutes vient, cependant, atténuer la hausse.

Même l’import des hydrocarbures s’est apprécié de 1,1% à 12,4 millions de tonnes. Les plus fortes hausses ont été enregistrées par les produits alimentaires, notamment les céréales, atteignant 55,8%, «l’import de blé, orge et maïs ayant culminé à près 7,5 millions de tonnes, soit l’équivalent de l’hypothèse du projet de loi de finances 2017». Cela représente, en valeur, 15,2 milliards de DH, grâce à la hausse de 83% des acquisitions des blés en volume.

Le journal nuance cette hausse des importations par la chute des cours à l’import. «En moyenne, ces cours se sont établis à 147,3dollars la tonne contre 190,6 dollars à fin octobre 2015». Idem pour les prix du maïs qui ont également plongé de près de 25% sur une année. Ils se situaient aux alentours de 2.025 DH/tonne au lieu de 2.687DH un an auparavant.Du point de vue de l’export, la tendance baissière des phosphates bruts se maintient.

Par Rachid Al Arbi
Le 29/12/2016 à 00h09