La domination de l’import dans le trafic portuaire est indéniable. Dans son édition du jour, L’Economiste rapporte que les importations, qui représentent les 2/3 du volume des échanges extérieurs, ont bondi de plus de 13% à fin octobre. Pendant ce temps, les exportations n’ont progressé que de 1,3%. Même chose pour l’évolution des échanges en valeur. Au total, les importations ont dépassé les 334 milliards de DH. Elles sont ainsi portées par l’accroissement des achats de biens d’équipement (+18,6 milliards de DH), de produits finis de consommation (+9,3 milliards de DH), de produits alimentaires (+6,2 milliards de DH) et de demi-produits (+4,6 milliards DH). La baisse des factures des produits énergétiques et matières premières brutes vient, cependant, atténuer la hausse.
Même l’import des hydrocarbures s’est apprécié de 1,1% à 12,4 millions de tonnes. Les plus fortes hausses ont été enregistrées par les produits alimentaires, notamment les céréales, atteignant 55,8%, «l’import de blé, orge et maïs ayant culminé à près 7,5 millions de tonnes, soit l’équivalent de l’hypothèse du projet de loi de finances 2017». Cela représente, en valeur, 15,2 milliards de DH, grâce à la hausse de 83% des acquisitions des blés en volume.
Le journal nuance cette hausse des importations par la chute des cours à l’import. «En moyenne, ces cours se sont établis à 147,3dollars la tonne contre 190,6 dollars à fin octobre 2015». Idem pour les prix du maïs qui ont également plongé de près de 25% sur une année. Ils se situaient aux alentours de 2.025 DH/tonne au lieu de 2.687DH un an auparavant.Du point de vue de l’export, la tendance baissière des phosphates bruts se maintient.
Bienvenue dans l’espace commentaire
Nous souhaitons un espace de débat, d’échange et de dialogue. Afin d'améliorer la qualité des échanges sous nos articles, ainsi que votre expérience de contribution, nous vous invitons à consulter nos règles d’utilisation.
Lire notre charte