Tourisme: les recommandations de la DEPF pour booster le secteur

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Revue de presseKiosque360. La DEPF recommande à l’Etat et au secteur privé de déployer des efforts communs pour donner une nouvelle dynamique au tourisme national. Cet article est une revue de presse tirée du journal Aujourd’hui Le Maroc.

Le 28/02/2022 à 18h11

Dans sa publication de ce mardi, Aujourd’hui Le Maroc s’intéresse au secteur du tourisme. Le journal fait remarquer qu’à l’heure où les acteurs marocains du tourisme aspirent à une reprise rapide et effective de leur activité, les conditions d’accès sur le territoire national restent à leur sens contraignantes. «L’exigence du pass sanitaire et du test PCR par les autorités nationales rend la concurrence plus rude face à la destination Maroc. Un fait confirmé par l’exécutif de la Confédération nationale du tourisme. Dans un bref entretien téléphonique, Hamid Bentaher, président de la Confédération, fait part d’une éventuelle perte de 50% des arrivées. Chose qui risquerait d’impacter la compétitivité de la destination Maroc dans ce contexte international qui reste toujours entaché d’incertitudes», note Aujourd’hui Le Maroc, ajoutant que le segment du tourisme interne reste un segment à consolider.

«Ce gisement se présente comme étant un amortisseur de choc en ces temps de crise. En témoignent les chiffres arrêtés à fin 2020. Il ressort que les arrivées des touristes internes dans les établissements d’hébergement touristiques classés du Maroc se sont contractées de 59,5% en 2020 contre 80,7% pour le tourisme récepteur. En parallèle, les nuitées des résidents marocains ont baissé de 55,4% en 2020 contre 72,4% pour le tourisme récepteur», poursuit le quotidien. Ces chiffres confirment, sans doute, le rôle du tourisme interne dans le maintien du système productif touristique. La DEPF souligne que, dans un contexte international entaché d’incertitudes et compte tenu des mesures prises par les principaux pays émetteurs, notamment européens, à travers des plans de relance orientés en faveur de la dynamisation de leurs marchés intérieurs, tout laisse présager que la redynamisation du secteur touristique national passerait, du moins dans une première étape, par l’impulsion de la demande interne pour juguler les effets occasionnés par la poursuite de l’atonie des flux touristiques étrangers.

La DEPF a d'ailleurs formulé des recommandations dans le but d’insuffler un nouvel élan à la dynamique du tourisme interne, tout en tenant compte des tendances endogènes et exogènes qui se présentent. En premier lieu, la DEPF insiste sur le fait que le renforcement du rôle du tourisme interne dans la relance du secteur passe par la consolidation des mesures mobilisant les efforts à la fois des acteurs publics et privés. «Ces actions devraient ainsi suivre un cadre englobant l’ensemble de l’écosystème. Bien que le tourisme interne ait connu un essor généralisé au Maroc, son potentiel demeure jusque-là inexploité comparé aux autres pays. L’analyse de la DEPF met en relief une accessibilité inégale pour les ménages marocains affectant celle des enfants et des jeunes avec des inégalités plus intenses relativement à celles liées aux dépenses totales», précise Aujourd’hui Le Maroc. «Le tourisme interne subit l’effet d’éviction du tourisme émetteur, notamment dans son volet relativement compressible (hors pèlerinage et Omra, frais de scolarité et tourisme d'affaires). D’où la nécessité d’investir davantage les opérateurs nationaux dans ce créneau en développant des packages adaptés», conclut le journal. 

Par Ismail Benbaba
Le 28/02/2022 à 18h11