Le Royaume cherche à renforcer sa souveraineté industrielle et alimentaire. Cela passe nécessairement par l’encouragement d’une production locale et compétitive. C’est en tout cas la stratégie prônée par le gouvernement, notamment le ministère de l’Industrie, qui repose en grande partie sur une approche de substitution aux importations, relève La Vie Éco dans sa livraison hebdomadaire.
Dans le cadre de cette stratégie, le ministre de l’Industrie et du commerce, Ryad Mezzour, et les présidents des Associations et fédérations professionnelles du secteur des industries agroalimentaires (IAA) et des secteurs fournisseurs des industries agroalimentaires ont procédé à la signature de quatre conventions de partenariat pour le développement du sourcing local auprès des opérateurs locaux.
Ce partenariat ambitionne de renforcer l’intégration locale en créant des synergies et des partenariats gagnant-gagnant entre les industries alimentaires et les autres écosystèmes industriels, notamment l’industrie de la plasturgie, l’industrie des emballages et l’industrie mécanique et métallurgique. D’autant plus que le secteur des industries alimentaires revêt une importance stratégique dans le tissu industriel national. «Il constitue aussi un catalyseur pour le développement d’autres secteurs industriels avec des achats d’intrants manufacturés estimés aujourd’hui à 18 milliards de dirhams dont près de 60% sont importés», indique le ministre de tutelle, Ryad Mezzour, dont les propos ont été rapportés par l’hebdomadaire. Pour lui, le potentiel est important en matière de substitution des importations des intrants manufacturés.
L’agroalimentaire n’est pas le seul secteur concerné par la stratégie prônée par le ministère de l’Industrie. En effet, un protocole relatif au développement du sourcing local de dispositifs médicaux et de produits de santé a été signé par le ministre de tutelle et le président de l’Union française des hôpitaux pour les achats, le directeur général de Grene REEN Health Logistics et le président du cluster des industries médicales du Maroc.
D’après l’hebdomadaire, ce partenariat vise également à développer le sourcing auprès des fournisseurs locaux de dispositifs médicaux et de produits de santé non médicamenteux «Made in Morocco» capables d’apporter des solutions aux besoins des acheteurs européens et d’identifier des partenariats répondant aux besoins des établissements hospitaliers européens dans le respect des principes fondamentaux.